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🎨 Mon matériel pour le dessin au graphite aquarelle (et mes conseils pour débuter)
Entre trait et eau, le graphite aquarelle m’a révélée une nouvelle façon de peindre la lumière. Voici mon matériel et mes conseils pour commencer.
Papier aquarelle XL Canson
Depuis quelque temps, j’aime travailler au graphite aquarelle.
C’est un médium à la fois simple et subtil, qui me permet de passer du trait sec à la douceur de l’eau.
Entre dessin et peinture, il offre une infinité de nuances de gris, parfaites pour exprimer la lumière ou la délicatesse d’un visage.
Aujourd’hui, j’avais envie de partager avec vous le matériel que j’utilise pour mes portraits, ainsi que quelques conseils pour vous lancer.
✏️ Le graphite aquarellable en godet : ma première découverte
A l’occasion du défi Inktober, j’ai découvert le graphite aquarellable Viarco Artgraf (20 g).
Ce fut une vraie révélation ! L’utilisation est très agréable. J’esquisse mon portrait au crayon, puis j’ajoute les ombres au pinceau, directement à partir du godet.
Le rendu est très doux et nuancé, presque velouté. Les gris se fondent naturellement, et le résultat garde ce côté un peu flou, très poétique.
Sur du papier fin.
Par curiosité, j’ai commandé des crayons graphite aquarellables.
A mon sens, ce n’est pas indispensable, puisque j’ai déjà une idée de leur rendu — j’utilise souvent des crayons de couleur aquarellables et j’ai plusieurs gris — mais j’ai envie de voir ce qu’ils pouvaient m’apporter de plus, notamment en précision et en variété de textures. Je ferai sûrement une mise à jour de l’article.
💡 Astuce : si vous débutez, le godet est une excellente façon de découvrir le graphite aquarellable. Il se dose facilement à l’eau, tout comme l’aquarelle en godet, et permet de travailler rapidement sans matériel compliqué.
🖌️ Les pinceaux
J’utilise mes pinceaux habituels de la marque Léonard - Black Ruby. Ils sont polyvalents, fermes, solides et peu onéreux.
Le plus important, c’est d’avoir un pinceau précis, capable de déposer juste un voile d’eau sans détremper le papier.
💬 Astuce personnelle :
J’essuie souvent légèrement le pinceau sur un chiffon ou sur le côté de la page avant de peindre, pour garder le contrôle sur la quantité du graphite mélangé à l’eau et éviter les auréoles.
📜 Le papier
Le choix du papier change tout.
J’aime les papiers légèrement grainés, d’environ 200 à 300 g/m², qui absorbent bien sans gondoler comme le carnet aquarelle XL Canson.
J’utilise parfois du papier fin car je dessine de manière quotidienne. Personnellement, cela ne me gène pas que les feuilles gondolent. Le carnet en est plus vivant ! Il est tout de même préférable d’utiliser un papier plus épais.
💡 Conseil : si vous débutez, essayez deux types de papier (grain fin et satiné) pour voir ce qui correspond le mieux à votre geste.
💧 Les petits plus
Quelques outils simples mais indispensables :
une gomme mie de pain, pour adoucir sans abîmer le papier ;
un taille-crayon précis (un crayon mal taillé change tout !) ;
et un carnet de croquis (A5), parfait pour pratiquer chaque jour sans pression.
🪶 Mon rituel du soir :
Je prépare mon crayon, mon pinceau et un carnet. Je m’accorde quelques minutes pour dessiner un portrait, un regard, un geste. Ces moments simples m’aident à progresser — et surtout, à garder le plaisir du dessin.
👩🎨 Comment je travaille (en trois étapes simples)
Croquis léger
Je trace les grandes lignes sans appuyer, pour garder de la liberté dans le geste. Ici, je n’ai pas estompé les traits pour les besoins de la photo.
Je pense déjà aux zones de lumière, que je veux préserver.Les ombres
Avec le graphite en godet : Je renforce les volumes en ajoutant du graphite au pinceau de manière légère et aléatoire en observant la photo de référence.
J’aime quand la texture reste visible, un peu imparfaite.Finitions
Une fois sec, je reviens sur les détails — souvent le regard, les cils, ou la bouche. J’utilise parfois un fusain (ou charcoal) sous forme de crayon ou un crayon de couleur aquarellable noir pour renforcer les contrastes.
C’est là que le portrait prend vie.
Ici, j’ai un peu augmenté les contrastes dans Photoshop.
🌿 Mes conseils pour débuter le graphite aquarelle
Testez votre médium : godet ou crayon, selon votre sensibilité.
Travaillez avec peu d’eau, quitte à en ajouter peu à peu.
Laissez le blanc du papier respirer — c’est lui qui crée la lumière.
Pratiquez souvent, même quelques minutes par jour. Le regard s’affine vite !
✨ Pourquoi j’aime cette technique
Le graphite aquarelle m’aide à observer les nuances, à trouver la lumière dans les ombres.
C’est une technique simple, mais pleine de sensibilité.
Elle offre une liberté incroyable : celle de choisir entre le trait, la matière, l’eau.
J’espère que ces quelques conseils vous donneront envie d’essayer à votre tour.
Voici quelques réalisation de ma petite routine du soir. Portraits au graphite aquarelle.
🌸 Vous pouvez découvrir mes derniers portraits sur Instagram : @mariedelignyillustration
A bientôt pour un prochain article ! ✨
Marie
Vous débutez avec un médium ou vous souhaitez approfondir votre pratique ?
J’ai rassemblé ici les questions qui reviennent le plus souvent autour de ces sujets : matériel, techniques, conservation, choix du support, mes livres … Une FAQ pour vous accompagner pas à pas et vous aider à pratiquer en toute confiance.
FAQ graphite aquarelle
Edit du 29 novembre 2025.
1. Qu’est-ce que le graphite aquarelle ?
Le graphite aquarellable se présente sous forme de bloc solide à utiliser comme de l'aquarelle.
Utilisable simplement en complément de crayon graphite, ou avec d'autres techniques comme le crayon de couleur, ou des sanguines etc.
2. Quelle est la différence entre le graphite aquarelle et un crayon aquarellable classique ?
Le graphite aquarelle contient du graphite, ce qui lui donne des teintes grises, granuleuses et métalliques.
Les crayons aquarellables traditionnels contiennent des pigments colorés : ils produisent des couleurs vives, pas du noir/gris.
Le graphite aquarelle offre donc un rendu :
• doux
• minéral
• subtil
• texturé
3. Quel papier recommander pour le graphite aquarelle ?
Privilégiez un papier épais ou un carnet mix-media si vous préférez travailler avec un sketchbook.
4. Peut-on l’utiliser sec et humide ?
Il fonctionne comme un godet d’aquarelle en ajoutant de l’eau.
5. Est-ce que le graphite aquarelle tient dans le temps ?
Oui, le graphite est naturellement stable et durable.
Une fois sec, il ne bouge plus, surtout si l’œuvre est protégée par :
• un verre encadré
• ou un vernis fixatif léger (non obligatoire)
6. Quel matériel recommander pour débuter ?
Pour commencer, vous avez besoin de :
1 ou 2 crayons graphite ou crayon graphite aquarelle (Derwent, Koh-I-Noor, Faber-Castell, Carand’ache). Personnellement, j’ai commencé avec un crayon graphite non aquarellable. Ça fonctionne très bien si on ne l’utilise pas pour créer des volumes mais juste pour les contours du dessin.
1 pinceau fin et 1 pinceau doux
un carnet type aquarelle ou papier 200 à 300 g
un gobelet d’eau + un chiffon
Inutile d’acheter un set complet : 1 seul crayon suffit pour explorer énormément de techniques.
7. Le graphite aquarelle est-il adapté aux portraits ?
Oui.
C’est même l’un des meilleurs médiums pour créer :
• des valeurs subtiles
• des ombres douces
• des textures réalistes
• des atmosphères délicates
Il donne un rendu très contemporain, entre dessin et peinture.
8. Peut-on scanner ou imprimer des œuvres réalisées au graphite aquarelle ?
Oui, les œuvres scannées conservent très bien :
les nuances
les gris granuleux
les transitions douces
Idéal pour créer des tirages ou reproductions.
Inktober 2025, mon bilan
J’ai découvert que le noir pouvait être doux, lumineux, inspirant.
Que l’envie d’essayer, d’apprendre encore,
sont souvent les plus belles des couleurs✨
✨ Dernier mot, dernière page d’octobre…
Et voilà, Inktober touche à sa fin 🖤
J’ai longtemps cru que sans couleur, je perdais un peu de moi-même 🎨
Et puis Inktober est arrivé.
Un mois entier à explorer le noir, l’encre, le graphite, les nuances de gris.
Un mois à apprivoiser ce qui, avant, m’intimidait.
J’ai découvert que le noir pouvait être doux, lumineux, inspirant.
Que l’envie d’essayer, d’apprendre encore,
sont souvent les plus belles des couleurs✨
Finalement, ce défi m’a offert une belle leçon de confiance…
et un voyage inattendu. 🖤
Maintenant, je me demande :
le prochain dessin sera-t-il en couleur, ou en noir et blanc ?
Peut-être un peu des deux…
À bientôt pour un prochain article !
Marie
Dans l’ordre :
Moustache, Tisser, Couronne
Miroir, cerf, Percer
Boire, Résilience, Accord
Luciole, Tresse, Leçon
Vous débutez avec un médium ou vous souhaitez approfondir votre pratique ?
J’ai rassemblé ici les questions qui reviennent le plus souvent autour de ces sujets : matériel, techniques, conservation, choix du support, mes livres … Une FAQ pour vous accompagner pas à pas et vous aider à pratiquer en toute confiance.
FAQ Inktober
Edit du 29 novembre 2025.
1. Qu’est-ce que Inktober ?
Inktober est un défi créatif qui consiste à réaliser une illustration par jour durant le mois d’octobre, à partir d’une liste de prompts publiée chaque année.
2. Faut-il utiliser uniquement de l’encre ?
Traditionnellement, Inktober se fait à l’encre, mais aujourd’hui la plupart des artistes utilisent les outils qu’ils souhaitent : crayon, aquarelle, gouache, numérique, graphite aquarelle…
Le plus important est de créer régulièrement.
3. Peut-on faire Inktober en numérique ?
Oui. La communauté accepte totalement le digital.
L’objectif reste la régularité, pas la technique.
4. Où trouver la liste officielle des prompts ?
Jake Parker publie la liste chaque année début septembre sur ses réseaux sociaux.
De nombreuses listes alternatives existent aussi.
5. Ai-je le droit de suivre un rythme différent (1 dessin par semaine, 10 dessins…) ?
Bien sûr !
Beaucoup d’artistes adaptent le défi à leur emploi du temps : 1 par semaine, 10 dans le mois, ou uniquement les prompts qui les inspirent.
6. Quel matériel choisir pour Inktober ?
Tu peux utiliser tout le matériel qui t’inspire :
stylo encre
feutres fins
crayons graphite aquarelle
gouache ou aquarelle
carnet à papier épais
7. Que faire si je n’arrive pas à tenir tout le mois ?
Ce n’est pas grave.
Inktober n’est pas un examen : chaque dessin réalisé est une victoire, même si tu t’arrêtes au prompt 10.
8. Puis-je vendre les dessins réalisés pendant Inktober ?
Oui, tant qu’ils ne reprennent pas des personnages protégés ou des licences.
Les dessins créés pour Inktober t’appartiennent.
9. Quels bénéfices peut m’apporter Inktober ?
• discipline créative
• progression rapide
• exploration de nouveaux médiums
• visibilité sur les réseaux
• création de séries cohérentes
Derrière mon calendrier : comment je choisis les images de l’année
Chaque automne, lorsque vient le moment de préparer mon calendrier illustré, je me replonge dans une année entière d’images.
C’est un peu comme feuilleter un carnet intime, rempli de couleurs, de visages et de petits morceaux de rêve.
Chaque automne, lorsque vient le moment de préparer mon calendrier illustré, je me replonge dans une année entière d’images.
C’est un peu comme feuilleter un carnet intime, rempli de couleurs, de visages et de petits morceaux de rêve.
Ce calendrier, je le vois comme un fil à tisser entre mes créations — un moyen de donner une nouvelle vie à mes illustrations et de partager ce que l’année m’a inspirée.
Il y a toujours un mélange de spontanéité et de réflexion, un équilibre à trouver entre la douceur, la lumière et le rythme des saisons.
🌼 Choisir avec le cœur
Je commence toujours par étaler toutes les images de l’année : certaines s’imposent d’elles-mêmes, d’autres me surprennent.
Je cherche des correspondances de tons, de textures, d’émotions.
Une image de janvier doit respirer le calme de l’hiver, celle d’août un peu de chaleur et de légèreté.
Cette année, la sélection m’a demandé un peu plus de temps.
J’ai beaucoup dessiné de portraits au fil des mois — un sujet que j’aime profondément et qui m’accompagne depuis toujours — mais pour ce calendrier, j’avais envie d’élargir un peu le regard.
D’ouvrir la porte à d’autres univers, d’autres atmosphères.
Trouver cet équilibre entre les différents thèmes, entre douceur et contraste, a été un joli défi. 🌿
📖 Tisser une histoire visuelle
Au-delà des couleurs et des saisons, j’aime que le calendrier raconte une histoire.
Qu’il y ait un fil discret entre chaque mois, une cohérence dans l’atmosphère.
Cette année, par exemple, les deux images issues d’Inktober apportent une touche nouvelle : le contraste du noir, la recherche de lumière, un souffle différent dans la série.
Je ne cherche pas la perfection, mais l’équilibre.
Un rythme.
Comme une respiration visuelle sur douze mois.
✨ Un rituel qui évolue
Chaque année, ce travail de sélection me permet de mesurer le chemin parcouru.
Je vois ce qui a changé dans ma manière de peindre, d’aborder les visages, ou simplement d’oser.
Et à chaque fois, je retrouve la même émotion au moment d’envoyer le tout à l’impression :
celle de voir mon année prendre forme, devenir tangible.
C’est à la fois une conclusion et un nouveau départ.
💌 En conclusion
Composer ce calendrier, c’est avant tout une histoire de curiosité et de plaisir : celle de chercher la bonne image, le bon accord, une cohérence.
Et de me souvenir qu’au fond, ce qui relie toutes ces images, c’est la joie de créer. ✨
A bientôt pour un prochain article !
Inktober : entre ombre et lumière
Inktober, c’est parti !
Cette année, l’aventure a pris une nouvelle teinte. En octobre, j’ai décidé de me lancer dans Inktober — un défi que j’aborde avec curiosité. Au départ, j’avais décidé de participer avec légèreté, sans pression, avec comme objectif de m’amuser avec du noir, simplement pour le plaisir d’explorer de nouvelles textures.
Inktober, c’est parti !
Cette année, l’aventure a pris une nouvelle teinte. En octobre, j’ai décidé de me lancer dans Inktober — un défi que j’aborde avec curiosité. Au départ, j’avais décidé de participer avec légèreté, sans pression, avec comme objectif de m’amuser avec du noir, simplement pour le plaisir d’explorer de nouvelles textures.
Explorer le noir
C’est une couleur que j’ai longtemps évitée — trop forte, trop franche, trop intimidante.
Et puis, au fil des jours, le noir est devenu un vrai terrain de jeu. L’encre de Chine, l’aquarelle, le mélange des textures et un peu de numérique …. J’apprends à jouer avec les valeurs, les textures, les transparences.
Mon rituel de fin d’année
Chaque automne, j’ai rendez-vous avec un rituel que j’aime particulièrement : la création de mon calendrier illustré.
C’est une façon douce de clôturer l’année en images, de rassembler douze moments choisis, douze émotions capturées à travers mes pinceaux et mes crayons. C’est aussi mon cinquième “best of” poétique, un condensé de tout ce qui m’a accompagnée au fil des mois.
Une place dans le calendrier
Deux illustrations issues de ce défi ont trouvé leur place dans le calendrier :
🪞 Miroir — Je l’ai associé à Alice de Lewis Carroll, à l’idée d’un autre monde, mais aussi à la lecture, à cette part de rêve que l’on retrouve dans les livres.
*Ce mot n’est pas issu de la liste officielle mais de celle créee par des artistes passionnées d’illustrations et de livres #inktobooklovers sur Instagram.
🦌 Cerf — Un instant suspendu, silencieux, où la lumière se dépose doucement sur ses bois comme un fil d’hiver. Ses bois illuminés dans l’obscurité rappellent ce fil rouge de mon Inktober : chercher la lumière, même minuscule, dans le noir.
Toutes deux symbolisent ce que j’aime en ce mois d’octobre : cette recherche d’équilibre entre l’ombre et la clarté, entre le mystère et la douceur.
J’ai aussi intégré le personnage qui m’a servie à illustrer le mot “tisser”. J’ai retiré les fils afin d’apporter plus de paix et remplacé les couleurs d’origines par d’autres plus enveloppantes.
📅 Le calendrier, un fil qui relie mes images
Rassembler ces images dans un calendrier prend une autre signification. Ce n’est plus seulement un best of, mais une trace de ce chemin artistique. Un mélange de couleurs, d’émotions, et cette fois, d’un noir assumé et habité ou presque …
Comme chaque année, le moment où j’envoie les fichiers à l’impression me remplit d’un mélange d’impatience et de gratitude.
C’est le signe que les images vont vivre ailleurs : sur un mur, un bureau, dans un livre, au fil des mois. Et c’est toujours un peu magique. ✨
En conclusion
Inktober m’a rappelé qu’en pratique artistique comme ailleurs, ce qui fait un peu peur au début peut devenir source de joie. Mais c’est surtout la curiosité, l’envie d’essayer, d’apprendre encore, qui rend chaque étape vivante et précieuse.
Finalement, le noir n’a jamais été aussi lumineux ✨🖤
Vous débutez avec un médium ou vous souhaitez approfondir votre pratique ?
J’ai rassemblé ici les questions qui reviennent le plus souvent autour de ces sujets : matériel, techniques, conservation, choix du support, mes livres … Une FAQ pour vous accompagner pas à pas et vous aider à pratiquer en toute confiance.
FAQ Inktober
Edit du 29 novembre 2025.
1. Qu’est-ce que Inktober ?
Inktober est un défi créatif qui consiste à réaliser une illustration par jour durant le mois d’octobre, à partir d’une liste de prompts publiée chaque année.
2. Faut-il utiliser uniquement de l’encre ?
Traditionnellement, Inktober se fait à l’encre, mais aujourd’hui la plupart des artistes utilisent les outils qu’ils souhaitent : crayon, aquarelle, gouache, numérique, graphite aquarelle…
Le plus important est de créer régulièrement.
3. Peut-on faire Inktober en numérique ?
Oui. La communauté accepte totalement le digital.
L’objectif reste la régularité, pas la technique.
4. Où trouver la liste officielle des prompts ?
Jake Parker publie la liste chaque année début septembre sur ses réseaux sociaux.
De nombreuses listes alternatives existent aussi.
5. Ai-je le droit de suivre un rythme différent (1 dessin par semaine, 10 dessins…) ?
Bien sûr !
Beaucoup d’artistes adaptent le défi à leur emploi du temps : 1 par semaine, 10 dans le mois, ou uniquement les prompts qui les inspirent.
6. Quel matériel choisir pour Inktober ?
Tu peux utiliser tout le matériel qui t’inspire :
stylo encre
feutres fins
crayons graphite aquarelle
gouache ou aquarelle
carnet à papier épais
7. Que faire si je n’arrive pas à tenir tout le mois ?
Ce n’est pas grave.
Inktober n’est pas un examen : chaque dessin réalisé est une victoire, même si tu t’arrêtes au prompt 10.
8. Puis-je vendre les dessins réalisés pendant Inktober ?
Oui, tant qu’ils ne reprennent pas des personnages protégés ou des licences.
Les dessins créés pour Inktober t’appartiennent.
9. Quels bénéfices peut m’apporter Inktober ?
• discipline créative
• progression rapide
• exploration de nouveaux médiums
• visibilité sur les réseaux
• création de séries cohérentes
Défi des 100 jours, dernière partie
Nous voici arrivés à la dernière étape de ce magnifique projet, dont le thème choisi était « Dessiner et peindre des personnages ». Lors de la première partie, j’ai travaillé avec de la gouache ainsi que différents types de pastels. Ensuite, dans la seconde partie, je me suis concentrée sur l’aquarelle. Enfin, pour clôturer ce parcours, j’ai exploré les crayons de couleur aquarellables puis les Neocolors 2.
Nous voici arrivés à la dernière étape de ce magnifique projet, dont le thème choisi était « Dessiner et peindre des personnages ». Lors de la première partie, j’ai travaillé avec de la gouache ainsi que différents types de pastels. Ensuite, dans la seconde partie, je me suis concentrée sur l’aquarelle. Enfin, pour clôturer ce parcours, j’ai exploré les crayons de couleurs aquarellables puis les Neocolors 2.
Les crayons aquarellables
Après un certain temps à explorer les visages à l’aquarelle, et souhaitant passer sur un rythme un peu plus rapide, ma curiosité m’a poussée vers une nouvelle technique : les crayons aquarellables. J’avais bien quelques crayons aquarellables mais je ne les avais jamais utilisé avec de l’eau. Quelle jolie découverte ! Ils ouvrent un monde de possibilités, alliant précision et fluidité. Les couleurs se mélangent bien, offrant une palette riche et vibrante, tout en permettant de travailler les détails avec délicatesse. J’adore combiner l’aspect du dessin avec le rendu de l’aquarelle !Chaque séance était un véritable plaisir, me rappelant pourquoi j’aime tant m’immerger dans l’art.
La technique
Les carnets. J’ai d’abord repris mon carnet avec lequel j’ai démarré ce projet. C’est le Canson Graduate Aquarelle. Vu le prix, je le trouve parfait pour s’exercer avec différentes techniques ! Attention, il comporte deux grains, un grain fin et un grain léger. J’ai aussi utilisé le Art Creation de Royal Talens, carnet que j’utilise depuis plusieurs années.
Les crayons de couleur. J’avais donc quelques Prismalo de la marque Carand’ache et dans le lot, une très jolie teinte “chair” (n°51) avec laquelle j’ai démarré tous mes portraits.
Ayant eu un véritable coup de coeur pour cette technique , j’ai étendu ma gamme de couleurs avec une autre marque, les Faber-Castell. Dans cette marque, j’ai beaucoup dessiné avec le rouge cadmium clair (n°117).
Enfin, j’avais déjà quelques Stabilo Woody. Vu la grosseur de la mine, je les ai plutôt utilisés pour le décor ou les vêtements. Ces derniers sont très ludiques et mon coup de coeur va pour la couleur verte (n°503)
Mon process. J’ai d’abord réalisé le dessin, puis apporté quelques touches de couleurs pour indiquer les volumes que j’ai ensuite aquarellés au pinceau. Puis, tout comme les Neocolors, je me suis laissée guider par les couleurs et la douceur des effets au pinceau …
Carnet Canson Graduate Aquarelle. On peut voir le grain de cette double page.
Carnet Royal Talens Art Creation. J’ai rajouté un peu de gouache sur cette double page.
Portraits monochrome ci-dessous.
Conclusion
Ce projet des 100 jours a pris une tournure inattendue, et c’est justement cette imprévisibilité qui rend l’aventure si passionnante. J’ai énormément appris et je ressens une profonde gratitude d’avoir pu explorer différentes techniques. Ces découvertes enrichissent non seulement ma pratique artistique, mais aussi ma relation avec l’aquarelle. Peut-être qu’un jour, j’aurai l’opportunité d’aller plus loin avec elle.
Grâce à ce défi, j’ai donc redécouvert l’aquarelle, expérimenté les crayons aquarellables, et approfondi ma maîtrise des Neocolors.
En écrivant ces quelques lignes, je prends pleinement conscience du plaisir que j’éprouve à alterner entre différents médiums. La gouache, par exemple, nécessite une certaine préparation et un temps de réalisation plus long. Cela me plaît d’autant plus de pouvoir naviguer d’un médium à l’autre au gré mes envies ou de chaque projet.
Les jours à venir seront consacrés à poursuivre l’expérimentation avec ces techniques variées, à affiner mes portraits et à explorer de nouveaux sujets. Ils seront également dédiés à la gouache, puisque je viens de découvrir de nouvelles marques que j’ai hâte de tester !
Merci beaucoup d'avoir lu cet article et ainsi de soutenir mon travail. Cela me touche beaucoup ! N’hésitez pas à laisser un commentaire si vous avez des questions ❤️
Vous débutez avec un médium ou vous souhaitez approfondir votre pratique ?
J’ai rassemblé ici les questions qui reviennent le plus souvent autour de ces sujets : matériel, techniques, conservation, choix du support, mes livres … Une FAQ pour vous accompagner pas à pas et vous aider à pratiquer en toute confiance.
FAQ – Défi des 100 jours
(The 100 Day Project)
1. Qu’est-ce que le Défi des 100 jours ?
Le Défi des 100 jours consiste à pratiquer une activité créative chaque jour pendant 100 jours.
Ce peut être du dessin, de la peinture, de l’écriture, du collage ou toute autre pratique artistique.
L’objectif : progresser, expérimenter et créer une habitude durable.
2. Comment choisir son thème de défi ?
Il est recommandé de choisir un thème :
clair et simple (ex. “100 portraits”, “100 fleurs”, “100 visages imaginaires”, explorer des “palettes de couleur”, des “thèmes du quotidien”, etc. Le choix est infini).
réalisable en 15 à 30 minutes par jour.
qui permet d’explorer un ou différents médiums.
Un thème trop ambitieux risque de démotiver dès les premières semaines.
3. Quel médium utiliser pour le Défi des 100 jours ?
Il n’y a aucune règle.
Vous pouvez utiliser :
gouache
aquarelle
crayons aquarellables
Neocolors II
pastels
graphite aquarelle
mix media
ou même le numérique
Le plus important est de choisir un médium rapide à installer et agréable à utiliser au quotidien.
4. Combien de temps faut-il consacrer chaque jour ?
10 à 30 minutes suffisent.
Le but n’est pas de créer une œuvre “finie”, mais de nourrir une pratique régulière.
Les petites séances répétées ont beaucoup plus d’impact qu’un long créneau ponctuel.
5. Que faire si je rate un jour ?
Ce n’est pas un problème.
Beaucoup d’artistes ne réalisent que 80 à 90 dessins sur les 100 jours — cela reste un succès.
Vous pouvez :
rattraper le lendemain
ou continuer simplement la série sans culpabiliser
L’important est la continuité, pas la perfection.
6. Comment tenir la durée sans abandonner ?
Voici quelques stratégies efficaces :
préparer une liste d’idées à l’avance
utiliser toujours le même format (ex. 10×15 cm)
travailler dans un carnet pour éviter la pression
accepter que certaines journées donneront des résultats moins satisfaisants
partager ses progrès (si on le souhaite) pour garder la motivation
7. Quels bénéfices peut apporter un défi de 100 jours ?
Les bénéfices les plus fréquents :
progression rapide
amélioration du geste et de la créativité
meilleure maîtrise des médiums
confiance en soi
découverte d’un style personnel
création d’un portfolio cohérent
visibilité accrue sur Instagram
8. Faut-il publier chaque jour sur Instagram ?
Ce n’est pas obligatoire.
Mais partager régulièrement peut aider à :
suivre son évolution
attirer une communauté
se motiver
archiver les étapes du projet
Vous pouvez publier :
• tous les jours
• 1 fois par semaine
• ou à la fin du défi
9. Peut-on mélanger plusieurs médiums dans un même défi ?
Oui — c’est même une excellente manière d’explorer.
Exemples :
portraits au crayon aquarellable
portraits à la gouache
portraits aux Neocolors II
portraits au graphite aquarelle
Cela enrichit le défi et permet d’identifier les médiums qui vous conviennent le mieux.
10. Peut-on vendre les œuvres réalisées pendant le Défi des 100 jours ?
Oui.
Vous pouvez vendre vos originaux, vos tirages, ou créer un projet final (zine, livre, print set…).
Les dessins vous appartiennent.
11. Pourquoi beaucoup d’artistes choisissent le portrait pour ce défi ?
Parce que le portrait :
offre une infinité de variations
permet de travailler lumière, valeurs, textures
reste captivant même dans la répétition
est idéal pour tester plusieurs techniques
12. Le Défi des 100 jours convient-il aux débutants ?
Oui, totalement.
C’est l’un des défis les plus simples à adapter :
une petite pratique régulière suffit pour constater des progrès visibles.
Projet des 100 jours, troisième partie
Nous voici arrivés à l’avant dernière étape de ce magnifique projet, dont le thème choisi était « Dessiner et peindre des personnages ». Lors de la première partie, j’ai travaillé avec de la gouache ainsi que différents types de pastels. Dans la seconde partie, je me suis concentrée sur l’aquarelle. Enfin, pour clôturer ce parcours, j’ai exploré les Neocolors 2 puis les crayons de couleur aquarellables.
Nous voici arrivés à l’avant dernière étape de ce magnifique projet, dont le thème choisi était « Dessiner et peindre des personnages ». Lors de la première partie, j’ai travaillé avec de la gouache ainsi que différents types de pastels. Dans la seconde partie, je me suis concentrée sur l’aquarelle. Enfin, pour clôturer ce parcours, j’ai exploré les Neocolors 2 puis les crayons de couleur aquarellables.
Les Neocolors 2
J’ai découvert les pastels Neocolors 2 il y a déjà trois ans. J’ai d’ailleurs rédigé deux articles à leur sujet, ici et là. Je les utilise régulièrement lors de séances où je n’ai pas envie de sortir la gouache.
Les Neocolors 2 offrent des possibilités incroyables : on peut les employer à sec, avec de l’eau, ou en combinant différentes techniques (mix média). Personnellement, je les associe souvent à la gouache. Leur palette de couleurs est remarquable, avec des pigments particulièrement intenses et lumineux. Comme les crayons de couleur, ils permettent un travail précis, car on peut les tailler facilement.
La technique
Le carnet.
Ayant terminé le premier carnet consacré à ce défi (Canson Graduate Aquarelle), mon choix s’est tourné vers le Canson XL Aquarelle déjà utilisé par le passé. Je le trouve parfait pour mes explorations nécessitant un peu d’eau. En plus, il est très bon marché et met bien valeur les couleurs.
Les Neocolors 2.
Depuis trois ans, ma collection a bien grandi. J’en ai beaucoup ! C’est pourquoi, je ne me suis pas encore laissée tenter par les nouvelles boîtes collector créés à l’occasion des 50 ans de la marque Carand’ache. Peut-être un jour …
Mon process.
J’ai d’abord esquissé rapidement et légèrement le visage avec un crayon de couleur, le Prismalo n°51 de Carand’ache. L’avantage de cette couleur, c’est qu’elle est très claire et facilement estompable. Ensuite, j’ai apporté quelques touches de pastel pour indiquer les volumes que j’ai ensuite aquarellé au pinceau. Puis, je me suis laissée guider par les couleurs et la douceur des effets au pinceau …
Conclusion
Je suis vraiment heureuse d’avoir expérimenté les Neocolors d’une autre manière. Lorsque je les ai découvert, j’aimais les utiliser sans eau. Depuis ce projet, je les combine avec de l’eau sans doute imprégnée par mes récentes expérimentations à l’aquarelle. Dans ces portraits, j’ai presque réussi à trouver un équilibre entre les différents éléments, le pastel, l’eau et le papier. Encore une fois c’est sans doute grâce à mes enseignements tirés des récents portraits à l’aquarelle. Pour moi, c’est une nouvelle façon de les aborder et je suis tellement contente de voir ma progression !
Certes, ce projet est sans doute intense par son rythme quotidien mais je pense que ça vaut vraiment le coup de le tenter ! Personnellement, j’ai modifié le rythme au moment où j’ai redécouvert l’aquarelle pour pouvoir en tirer le meilleur et j’ai même cessé de compter les jours ! Au final, je pense être arrivé presque jusqu’au bout 😊
Le prochain article sera consacré à la toute dernière partie du projet, les crayons de couleurs aquarellables.
Merci beaucoup d'avoir lu cet article et ainsi de soutenir mon travail. Cela me touche beaucoup ! N’hésitez pas à laisser un commentaire si vous avez des questions ❤️
Vous débutez avec un médium ou vous souhaitez approfondir votre pratique ?
J’ai rassemblé ici les questions qui reviennent le plus souvent autour de ces sujets : matériel, techniques, conservation, choix du support, mes livres … Une FAQ pour vous accompagner pas à pas et vous aider à pratiquer en toute confiance.
FAQ – Défi des 100 jours
(The 100 Day Project)
1. Qu’est-ce que le Défi des 100 jours ?
Le Défi des 100 jours consiste à pratiquer une activité créative chaque jour pendant 100 jours.
Ce peut être du dessin, de la peinture, de l’écriture, du collage ou toute autre pratique artistique.
L’objectif : progresser, expérimenter et créer une habitude durable.
2. Comment choisir son thème de défi ?
Il est recommandé de choisir un thème :
clair et simple (ex. “100 portraits”, “100 fleurs”, “100 visages imaginaires”, explorer des “palettes de couleur”, des “thèmes du quotidien”, etc. Le choix est infini).
réalisable en 15 à 30 minutes par jour.
qui permet d’explorer un ou différents médiums.
Un thème trop ambitieux risque de démotiver dès les premières semaines.
3. Quel médium utiliser pour le Défi des 100 jours ?
Il n’y a aucune règle.
Vous pouvez utiliser :
gouache
aquarelle
crayons aquarellables
Neocolors II
pastels
graphite aquarelle
mix media
ou même le numérique
Le plus important est de choisir un médium rapide à installer et agréable à utiliser au quotidien.
4. Combien de temps faut-il consacrer chaque jour ?
10 à 30 minutes suffisent.
Le but n’est pas de créer une œuvre “finie”, mais de nourrir une pratique régulière.
Les petites séances répétées ont beaucoup plus d’impact qu’un long créneau ponctuel.
5. Que faire si je rate un jour ?
Ce n’est pas un problème.
Beaucoup d’artistes ne réalisent que 80 à 90 dessins sur les 100 jours — cela reste un succès.
Vous pouvez :
rattraper le lendemain
ou continuer simplement la série sans culpabiliser
L’important est la continuité, pas la perfection.
6. Comment tenir la durée sans abandonner ?
Voici quelques stratégies efficaces :
préparer une liste d’idées à l’avance
utiliser toujours le même format (ex. 10×15 cm)
travailler dans un carnet pour éviter la pression
accepter que certaines journées donneront des résultats moins satisfaisants
partager ses progrès (si on le souhaite) pour garder la motivation
7. Quels bénéfices peut apporter un défi de 100 jours ?
Les bénéfices les plus fréquents :
progression rapide
amélioration du geste et de la créativité
meilleure maîtrise des médiums
confiance en soi
découverte d’un style personnel
création d’un portfolio cohérent
visibilité accrue sur Instagram
8. Faut-il publier chaque jour sur Instagram ?
Ce n’est pas obligatoire.
Mais partager régulièrement peut aider à :
suivre son évolution
attirer une communauté
se motiver
archiver les étapes du projet
Vous pouvez publier :
• tous les jours
• 1 fois par semaine
• ou à la fin du défi
9. Peut-on mélanger plusieurs médiums dans un même défi ?
Oui — c’est même une excellente manière d’explorer.
Exemples :
portraits au crayon aquarellable
portraits à la gouache
portraits aux Neocolors II
portraits au graphite aquarelle
Cela enrichit le défi et permet d’identifier les médiums qui vous conviennent le mieux.
10. Peut-on vendre les œuvres réalisées pendant le Défi des 100 jours ?
Oui.
Vous pouvez vendre vos originaux, vos tirages, ou créer un projet final (zine, livre, print set…).
Les dessins vous appartiennent.
11. Pourquoi beaucoup d’artistes choisissent le portrait pour ce défi ?
Parce que le portrait :
offre une infinité de variations
permet de travailler lumière, valeurs, textures
reste captivant même dans la répétition
est idéal pour tester plusieurs techniques
12. Le Défi des 100 jours convient-il aux débutants ?
Oui, totalement.
C’est l’un des défis les plus simples à adapter :
une petite pratique régulière suffit pour constater des progrès visibles.
Défi des 100 jours, deuxième partie
Dans cette suite du défi des 100 jours, je réalise à quel point ce voyage créatif a évolué.
Un très beau carnet
Deuxième carnet. Le Etchr au format A4 - 220g - 100 % coton.
Retrouver ce carnet d’aquarelle que j'avais soigneusement conservé pendant quatre ans a été une belle opportunité ! Ses pages sont vraiment idéales pour révéler la finesse de l’aquarelle.
C’est un carnet assez luxueux à mon sens. J’ai plutôt l’habitude de ne pas trop investir dans les carnets afin de laisser libre court à ma créativité sans me bloquer. Il faut dire aussi que la gouache n’a pas vraiment besoin de ce type de papier haut de gamme. C’est donc avec joie, que j’ai réouvert ce sketchbook.
Deuxième phase du projet, l’aquarelle
Dans cette suite du défi des 100 jours, je réalise à quel point ce voyage créatif a évolué.
Un très beau carnet
Deuxième carnet. Le Etchr au format A4 - 220g - 100 % coton.
Retrouver ce carnet d’aquarelle que j'avais soigneusement conservé pendant quatre ans a été une belle opportunité ! Ses pages sont vraiment idéales pour révéler la finesse de l’aquarelle.
C’est un carnet assez luxueux à mon sens. J’ai plutôt l’habitude de ne pas trop investir dans des carnets afin de laisser libre court à ma créativité sans me bloquer. Il faut dire aussi que la gouache n’a pas vraiment besoin de ce type de papier haut de gamme. C’est donc avec joie, que j’ai réouvert ce sketchbook.
Un long processus
Comme je l’expliquais dans mon article précédent, la redécouverte de l’aquarelle a ralenti le rythme de mon projet. Pour réaliser ces portraits, j’ai utilisé la technique des couches* donc le processus était long mais le résultat en valait vraiment la peine. Le rendu est impressionnant ! J’ai pu apprécier chaque nuance, chaque coup de pinceau. Je me suis laissée porter par le processus, savourant chaque moment de création et en oubliant les contraintes de temps de ce défi.
C’est donc à partir de ce moment là que j’ai décidé de ralentir afin d’expérimenter de manière plus approfondie et de comprendre le fonctionnement de cette technique. Du coup, j’ai arrêté de compter les jours à environ 70 … sachant que je continue encore aujourd’hui d’explorer les visages alors que ce défi est terminé depuis 3 semaines.
Aquarelle et crayons de couleur
La technique
Les visages et cheveux sont donc peins à l’aquarelle. Pour le reste, j’ai introduis la gouache, et parfois, j’ai terminé certains portraits sur Procreate .
Pour réaliser la couleur chair, j’ai beaucoup aimé ce mélange : Terre de Sienne Brûlée avec du Vermillon de chez Sennelier et beaucoup beaucoup d’eau. J’applique au moins 3 couches puis je peaufine légèrement aux crayons de couleurs. J’ai testé les ombres avant d’appliquer la couleur chair puis après. Le résultat me paraît identique.
*La technique des couches ou la technique sèche, ou encore du “mouillé sur sec”. Elle consiste à déposer une couleur très diluée sur du papier sec. Elle permet notamment d'obtenir de magnifiques effets de transparence. Il suffit de déposer une fine couche de couleur sur une couleur déjà sèche.
D’autres médiums
Je suis tellement contente d’avoir suivi ce projet ! Je sens que ma pratique a vraiment évolué et je réalise à quel point j’aime découvrir de nouveaux médiums.
Car l’aventure n’est pas terminé. La prochaine fois, je vous parlerai des explorations aux crayons de couleurs aquarellables puis aux Neocolors.
Merci beaucoup d'avoir lu cet article et de soutenir mon travail. Cela me touche beaucoup ! N’hésitez pas à laisser un commentaire. Cela m’encouragera à publier plus de dessins ❤️
Vous débutez avec un médium ou vous souhaitez approfondir votre pratique ?
J’ai rassemblé ici les questions qui reviennent le plus souvent autour de ces sujets : matériel, techniques, conservation, choix du support, mes livres … Une FAQ pour vous accompagner pas à pas et vous aider à pratiquer en toute confiance.
FAQ – Défi des 100 jours
(The 100 Day Project)
1. Qu’est-ce que le Défi des 100 jours ?
Le Défi des 100 jours consiste à pratiquer une activité créative chaque jour pendant 100 jours.
Ce peut être du dessin, de la peinture, de l’écriture, du collage ou toute autre pratique artistique.
L’objectif : progresser, expérimenter et créer une habitude durable.
2. Comment choisir son thème de défi ?
Il est recommandé de choisir un thème :
clair et simple (ex. “100 portraits”, “100 fleurs”, “100 visages imaginaires”, explorer des “palettes de couleur”, des “thèmes du quotidien”, etc. Le choix est infini).
réalisable en 15 à 30 minutes par jour.
qui permet d’explorer un ou différents médiums.
Un thème trop ambitieux risque de démotiver dès les premières semaines.
3. Quel médium utiliser pour le Défi des 100 jours ?
Il n’y a aucune règle.
Vous pouvez utiliser :
gouache
aquarelle
crayons aquarellables
Neocolors II
pastels
graphite aquarelle
mix media
ou même le numérique
Le plus important est de choisir un médium rapide à installer et agréable à utiliser au quotidien.
4. Combien de temps faut-il consacrer chaque jour ?
10 à 30 minutes suffisent.
Le but n’est pas de créer une œuvre “finie”, mais de nourrir une pratique régulière.
Les petites séances répétées ont beaucoup plus d’impact qu’un long créneau ponctuel.
5. Que faire si je rate un jour ?
Ce n’est pas un problème.
Beaucoup d’artistes ne réalisent que 80 à 90 dessins sur les 100 jours — cela reste un succès.
Vous pouvez :
rattraper le lendemain
ou continuer simplement la série sans culpabiliser
L’important est la continuité, pas la perfection.
6. Comment tenir la durée sans abandonner ?
Voici quelques stratégies efficaces :
préparer une liste d’idées à l’avance
utiliser toujours le même format (ex. 10×15 cm)
travailler dans un carnet pour éviter la pression
accepter que certaines journées donneront des résultats moins satisfaisants
partager ses progrès (si on le souhaite) pour garder la motivation
7. Quels bénéfices peut apporter un défi de 100 jours ?
Les bénéfices les plus fréquents :
progression rapide
amélioration du geste et de la créativité
meilleure maîtrise des médiums
confiance en soi
découverte d’un style personnel
création d’un portfolio cohérent
visibilité accrue sur Instagram
8. Faut-il publier chaque jour sur Instagram ?
Ce n’est pas obligatoire.
Mais partager régulièrement peut aider à :
suivre son évolution
attirer une communauté
se motiver
archiver les étapes du projet
Vous pouvez publier :
• tous les jours
• 1 fois par semaine
• ou à la fin du défi
9. Peut-on mélanger plusieurs médiums dans un même défi ?
Oui — c’est même une excellente manière d’explorer.
Exemples :
portraits au crayon aquarellable
portraits à la gouache
portraits aux Neocolors II
portraits au graphite aquarelle
Cela enrichit le défi et permet d’identifier les médiums qui vous conviennent le mieux.
10. Peut-on vendre les œuvres réalisées pendant le Défi des 100 jours ?
Oui.
Vous pouvez vendre vos originaux, vos tirages, ou créer un projet final (zine, livre, print set…).
Les dessins vous appartiennent.
11. Pourquoi beaucoup d’artistes choisissent le portrait pour ce défi ?
Parce que le portrait :
offre une infinité de variations
permet de travailler lumière, valeurs, textures
reste captivant même dans la répétition
est idéal pour tester plusieurs techniques
12. Le Défi des 100 jours convient-il aux débutants ?
Oui, totalement.
C’est l’un des défis les plus simples à adapter :
une petite pratique régulière suffit pour constater des progrès visibles.
Jouer avec les pastels Neocolors 2- Part 2, process
Si vous connaissez mon travail, alors vous savez à quel point j’aime les Neocolors. Le premier article se trouve ici.
Je les ai découvert en 2022 et les ai beaucoup utilisés à l’occasion de mon projet des 100 jours de cette année-là. A l’époque, j’aimais les utiliser sans eau mais il m’arrivait de jouer avec sa fonction aquarellable comme ici avec ces carpes Koi.
Neocolor 2 - Carand’ache. Aquarelle doré “Champagne” pour les petites gouttes de la marque Les Couleurs VF.
Si vous connaissez mon travail, alors vous savez à quel point j’aime les Neocolors. Le premier article se trouve ici.
Je les ai découvert en 2022 et les ai beaucoup utilisés à l’occasion de mon projet des 100 jours de cette année-là. A l’époque, j’aimais les utiliser sans eau mais il m’arrivait de jouer avec sa fonction aquarellable comme ici avec ces carpes Koi.
Ces derniers temps, je les utilise de nouveau avec de l’eau grâce à mes explorations autour du portrait. Cela fera sans doute l’objet d’un autre article.
Process des carpes Koi. 2022.
En ce moment on fête le cinquantenaire de la maison Carand’ache et pour l’occasion cinq boites collector ont été crées. 😜 Ayant déjà une très large palette, j’attends le moment venu pour me laisser tenter par ces jolies boîtes.
Carnet Royal Talens Art Creation - 12 × 12 cm
Nuancier.
Merci beaucoup d'avoir lu cet article et de soutenir mon travail. Cela me touche beaucoup ! N’hésitez pas à laisser un commentaire. Cela m’encouragera à publier plus de dessins ❤️
Vous débutez avec un médium ou vous souhaitez approfondir votre pratique ?
J’ai rassemblé ici les questions qui reviennent le plus souvent autour de ces sujets : matériel, techniques, conservation, choix du support, mes livres … Une FAQ pour vous accompagner pas à pas et vous aider à pratiquer en toute confiance.
FAQ – Neocolor II
(Pastel à la cire aquarellable)
1. Que sont les Neocolor II ?
Les Neocolor II sont des pastels sous forme de crayons aquarellables fabriqués par Caran d’Ache.
Ils combinent :
la richesse du pigment
la douceur d’application
la possibilité d’être dilués à l’eau
Ils permettent un rendu à mi-chemin entre le crayon, la peinture et l’aquarelle.
2. Quelle différence entre les Neocolor II et les crayons aquarellables classiques ?
Les Neocolor II :
sont plus crémeux
contiennent davantage de pigments
ont une texture plus opaque que les crayons aquarellables classiques
permettent des aplats plus intenses et saturés
Ils se rapprochent presque d’un pastel gras soluble, ce qui les rend très polyvalents.
3. Quel papier utiliser pour les Neocolor II ?
Le rendu est optimal sur :
papier aquarelle 300 g
papier mix media épais
papier grain fin ou torchon pour un rendu texturé
Les papiers trop fins gondolent lorsque l’on ajoute de l’eau.
4. Comment obtenir des couleurs lisses avec les Neocolor II ?
Quelques techniques efficaces :
appliquer une couche légère puis diluer doucement
utiliser un pinceau humide, pas trop chargé en eau
lisser le pigment en faisant de petits mouvements circulaires
5. Les Neocolor II s’utilisent-ils mieux secs ou humides ?
Les deux options sont possibles :
À sec : texture de pastel, couleurs intenses, hachures visibles
Avec eau : rendu plus peint et fondu, proche de l’aquarelle
Mixte : idéal pour créer des contrastes ou des détails
Le médium est très flexible : parfait pour les portraits, paysages et croquis rapides.
6. Peut-on les superposer ?
Oui — ils se superposent très bien, surtout :
à sec sur une base humide
humide sur humide pour un fondu doux
à sec + eau + rehauts à sec
Les couches restent assez opaques, ce qui facilite le travail des valeurs.
7. Les Neocolor II sont-ils compatibles avec la gouache ?
Oui, c’est une excellente combinaison.
Je les combine souvent par dessus la gouache sèche pour apporter du rythme et du contraste.
8. Sont-ils compatibles avec l’aquarelle ?
Oui, mais la combinaison donne souvent un rendu plus opaque que l’aquarelle seule.
Les Neocolor II peuvent :
intensifier les ombres
ajouter des textures
9. Les Neocolor II sont-ils durables dans le temps ?
Oui, la gamme Caran d’Ache est réputée pour sa résistance à la lumière.
Pour une conservation optimale :
éviter l’exposition directe au soleil
protéger sous verre si possible
10. Conseils pour débuter avec les Neocolor II
commencer avec 5 à 8 couleurs
tester différentes quantités d’eau
travailler dans un carnet épais
expérimenter textures, hachures, fondus
C’est un médium ludique, parfait pour explorer sans pression.
Des Noeuds au Cerveau - Processus créatif
Je suis très heureuse de vous présenter mon tout premier album jeunesse “Des Noeuds au Cerveau” ! 😊
Ce magnifique texte est écrit par Estelle Vonfeldt et c’est son troisième album.
Ce livre est édité par Un Dimanche Après-midi, qui a publié un autre de mes livres l’année passée !
J'ai travaillé sur ce magnifique projet l’automne et l’hiver dernier et je suis très émue de le voir arriver en librairie. J’avais envie de partager l’histoire autour de la réalisation des illustrations de ce livre dans cet espace plus confidentiel.
Je suis très heureuse de vous présenter mon tout premier album jeunesse “Des Noeuds au Cerveau” ! 😊
Ce magnifique texte est écrit par Estelle Vonfeldt et c’est son troisième album. Ce livre est édité par Un Dimanche Après-midi, qui a publié un autre de mes livres l’année passée !
J'ai travaillé sur ce magnifique projet l’automne et l’hiver dernier et je suis très émue de le voir arriver en librairie. J’avais envie de partager l’histoire autour de la réalisation des illustrations de ce livre dans cet espace plus confidentiel.
Joie et double défi
Quelle joie lorsque l’on m’a proposé ce projet ! Et quel sacré défi !
Les différentes tâches que je devais réaliser pour illustrer ce livre, étaient de créer un storyboard à partir du texte, concevoir les trois personnages (charadesign), et réaliser les illustrations finales. Est-ce que j’allais relever le défi ?
Mais ce n’était pas tout.
Quelques esquisses plus tard, une autre maison d’édition m’a contactée pour réaliser un autre projet ! Autant vous dire que j’étais surprise et ravie. A ce moment-là j’avais la possibilité de mener ces deux projets de front. Cette période fut donc très intense mais tellement riche !
L’histoire
“ Ma tête est une pelote de fils qui pensent dans tous les sens”, ainsi commence l’histoire … Ce texte rempli de poésie m’a personnellement touché. Il raconte comment un enfant apprend à transformer le tourbillon de ses pensées en une source d’inspiration et de joie.
Le cahier des charges était de créer un personnage non genré pour toucher un plus large public (filles et garçons) , une tata excentrique, et les fils bien sûr. L’idée étant de les retrouver au gré des pages.
Personnage principal
Les étapes
1. Le storyboard. Il s’agit d’esquisser le texte en différentes séquences où l’on met en scène les différents personnages en créant l'ambiance générale. C’est une sorte de brouillon avant de passer aux illustrations finales.
Je n’avais aucune idée de comment réaliser ce storyboard. Finalement, les idées sont arrivées petit à petit en faisant quelques recherches sur le sujet. Cette tâche m’a demandée beaucoup d’efforts mais ce fut tellement passionnant !
2. Les charadesign. Il consiste à créer des personnages uniques en travaillant sur leurs traits physiques, expressions faciales, attitudes, et en les inscrivant dans un univers narratif cohérent.
Ici, il y a trois personnages. Le personnage principal, la tata excentrique et les fils. J’ai adoré cette partie ! Inventer les personnages avec toutes leurs spécificités fut un vrai bonheur.
Expressions autour du dégoût et de la honte
3. Les illustrations finales. Là aussi, jouer avec la gouache, les différents collages et le numérique était la partie que j’ai le plus aimé. C’est aussi celle qui a demandé le plus de temps. Créer des petits détails que les enfants adorent découvrir étaient importants et tellement amusants !
Voici d’abord quelques recherches avant les illustrations finales.
Quelques illustrations finales.
Les techniques
Pour illustrer cet album, j’ai donc expérimenté ce que j’aime le plus faire. Réaliser des textures à la gouache et des collages donnant ainsi une autre dimension aux illustrations pour enfin les combiner au numérique.
Je rêvais de m’offrir une tablette à dessin depuis très longtemps. L’occasion était toute trouvée ! Les illustrations dans le domaine de l’édition doivent être rapides et modifiables facilement. Mais je tenais à y intégrer le travail en traditionnel c’est-à-dire la gouache et le collage. J’ai donc pu allier les deux (traditionnel et le numérique) pour un rendu plus personnel grâce aux textures faites à la main et aussi un rendu plus net.
Graphiquement, c’était donc très riche entre les différents décors à imaginer, les personnages que je n’aurais jamais fait si je n’avais pas eu cette histoire à illustrer, je ne pouvais pas être plus heureuse…
Réalisation de la couverture du livre sur Procreate.
Une belle aventure
Malgré le rythme très intense et pas mal de doutes, j'ai beaucoup pris de plaisir et appris tout au long de ce processus. Ce fut une belle aventure alliant ma passion pour la gouache et le numérique.
Ce fut aussi une belle aventure humaine, le fruit d’un travail d’équipe. C’est grâce à cette collaboration que de si belles illustrations ont vu le jour. J’en suis très fière.
Ce magnifique projet résonne profondément en moi et je suis extrêmement reconnaissante d'avoir eu l'occasion d’illustrer cette histoire.
Merci beaucoup de venir par ici et de soutenir mon travail ❤️
A bientôt pour un nouvel article 😊
Dans cet article, je vous présente Des Nœuds au Cerveau, l’album jeunesse que j’ai eu le plaisir d’illustrer. Ce livre aborde avec douceur et sensibilité les émotions, les peurs et les pensées qui s’emmêlent parfois dans la tête des enfants. Voici une FAQ pour répondre aux questions les plus fréquentes autour du projet, de mon travail d’illustration et de la création du livre.
FAQ — Album jeunesse
Des Nœuds au Cerveau
1. De quoi parle l’album Des Nœuds au Cerveau ?
C’est une histoire qui accompagne les enfants dans la compréhension de leurs émotions et de leurs pensées “qui tournent en boucle”. Le livre propose une métaphore poétique des nœuds que chacun peut ressentir, avec un message bienveillant et accessible.
2. Quel est le message principal du livre ?
L’album invite les enfants (et les adultes !) à comprendre que les pensées compliquées peuvent être démêlées avec douceur, patience et bienveillance. Il encourage l’expression des émotions et l’écoute de soi.
3. À partir de quel âge peut-on lire Des Nœuds au Cerveau ?
Le livre est accessible dès 5–6 ans, mais peut aussi être utilisé jusqu’à 10 ans et plus pour aborder les émotions différemment. C’est un outil idéal pour les familles, enseignants et professionnels de l’enfance.
4. Quel a été ton rôle dans la création du livre ?
J’ai illustré l’ensemble de l’album : personnages, scènes narratives, ambiances et univers visuels. Mon travail a consisté à traduire les émotions du texte en images sensibles, douces et expressives.
5. Comment as-tu travaillé les illustrations du livre ?
J’ai opté pour des images douces, poétiques et colorées, avec un travail de lumière qui accompagne l’évolution émotionnelle du personnage. Les illustrations mêlent gouache, nuances pastel et textures délicates pour créer un univers rassurant.
6. Quels médiums ont été utilisés pour illustrer le livre ?
Les illustrations ont été réalisées principalement à la gouache, en passant par le collage puis complétée par le numérique. Ce mélange offre un rendu authentique grâce aux textures de la gouache traditionnelle.
7. Où peut-on acheter Des Nœuds au Cerveau ?
L’album est disponible en librairies, sur les plateformes de vente de livres en ligne comme ici ou ici et parfois en dédicace lors d’événements.
8. L’album peut-il être utilisé en classe ou en atelier ?
Oui ! C’est un excellent support pour :
une séance autour des émotions,
un atelier d’art-thérapie,
un temps d’échange en classe,
une activité de lecture suivie.
Les images et le thème se prêtent parfaitement à des discussions guidées.
9. L’histoire peut-elle aider un enfant anxieux ou stressé ?
Absolument. Le livre donne des repères simples pour reconnaître les moments où “ça se noue” dans la tête, et propose une approche douce pour comprendre et défaire ces pensées encombrantes.
10. Vas-tu illustrer d’autres albums jeunesse ?
C’est un domaine que j’aime profondément. Je suis toujours ouverte à de nouveaux projets éditoriaux et collaborations autour de la littérature jeunesse.
Je Peins à la Gouache : un premier voyage créatif pour les enfants
La gouache est souvent la première peinture que les enfants découvrent… mais elle peut devenir bien plus qu’un simple outil de coloriage.
Avec mon livre Je Peins à la Gouache, j’ai voulu offrir aux petits artistes un vrai guide pour explorer la couleur, découvrir des textures, apprivoiser les formes — le tout dans un univers doux, simple et bienveillant.
La gouache est souvent la première peinture que les enfants découvrent… mais elle peut devenir bien plus qu’un simple outil de coloriage.
Avec mon livre Je Peins à la Gouache, j’ai voulu offrir aux petits artistes un vrai guide pour explorer la couleur, découvrir des textures, apprivoiser les formes — le tout dans un univers doux, simple et bienveillant.
Ce livre s’adresse :
aux enfants curieux, dès 6 ans
aux parents qui cherchent des activités créatives faciles à mettre en place
aux enseignants et animateurs en quête d’ateliers clés en main
et à tous ceux qui veulent faire entrer un peu de poésie dans leurs moments créatifs 🎨
Dans cet article, je vous raconte la démarche, les coulisses, et ce que les enfants peuvent apprendre avec ce livre…
Et en fin d’article, vous trouverez une FAQ complète pour répondre à toutes vos questions.
🌈 Pourquoi un livre de gouache pour enfants ?
Lorsque j’anime des ateliers ou que j’échange avec des familles, je réalise à chaque fois que les enfants :
adorent la gouache pour son côté tactile
sont fascinés par la couleur, les mélanges, les surprises
n’ont pas peur d’expérimenter
ont besoin de repères simples pour se sentir confiants
La gouache est un médium parfait pour eux :
→ opaque, vive, intuitive
→ facile à nettoyer
→ adaptée au geste spontané des petits artistes
→ idéale pour créer des univers doux et colorés
Le livre propose donc des pas-à-pas ludiques, des mini-projets accessibles et des idées pour laisser place à l’imagination.
Que trouve-t-on dans ce livre ?
des étapes simples pour apprendre à manier la gouache
des fiches techniques illustrées
des projets courts que les enfants peuvent faire seuls ou accompagnés
des conseils pour jouer avec les formes, la couleur, les mélanges, les textures
des idées d’observation et de créativité
un univers poétique et chaleureux qui invite à la douceur
Chaque page a été pensée pour ne pas “brider” l’enfant, mais lui donner juste assez de structure pour oser.
Les coulisses de la création
Créer un livre pour enfants demande de trouver un équilibre entre :
la simplicité
l’envie de transmettre
et la poésie visuelle qui fait partie de mon style
J’ai voulu garder une approche bienveillante :
pas de “bon” ou “mauvais” résultat, juste l’exploration, le plaisir et la couleur !
Et bien sûr, j’ai tout réalisé… à la gouache !
Chaque illustration, chaque exemple, chaque texture.
❓ FAQ – Tout savoir sur le livre
Je Peins à la Gouache
1. À partir de quel âge ce livre est-il recommandé ?
Le livre est adapté dès 6 ans, mais peut convenir plus tôt avec l’aide d’un adulte. Les pas-à-pas sont simples, visuels et faciles à suivre.
2. Mon enfant doit-il déjà savoir peindre ?
Pas du tout ! Le livre est pensé pour les débutants complets : toutes les bases sont expliquées et les projets sont accessibles.
3. Quel matériel faut-il pour suivre les activités ?
Seulement :
quelques tubes de gouache
un ou deux pinceaux
du papier épais
un pot d’eau
une palette simple
(Objectif : rester facile et économique pour les familles et les écoles.)
4. Combien de temps durent les activités ?
Entre 10 et 30 minutes selon les étapes ou les projets. Parfait pour les temps calmes, les ateliers à l’école ou les après-midi créatifs.
5. Les projets sont-ils réalisables en autonomie ?
Oui, la plupart ! Les illustrations guident l’enfant étape par étape. Les plus jeunes apprécieront un accompagnement au début.
6. Ce livre peut-il être utilisé en classe ou en atelier créatif ?
Absolument. Le livre a été conçu pour être utilisé par :
enseignants
animateurs périscolaires
médiathèques
ateliers artistiques
Les activités fonctionnent très bien en groupe.
7. Y a-t-il des projets pour apprendre à mélanger les couleurs ?
Oui ! Plusieurs activités sont basées sur :
les mélanges
les dégradés
les nuances pastel
les jeux d’opacité
Les enfants apprennent la couleur de manière intuitive et amusante.
8. Le livre convient-il aux enfants sensibles ou introvertis ?
Oui. L’univers doux et rassurant, sans contrainte de perfection, en fait un support idéal pour encourager l’expression émotionnelle.
9. Où peut-on acheter ce livre ?
Vous pouvez le trouver ici ou ici par exemple. Ou vous pouvez le commander chez votre libraire de quartier.
Défi 100 jours, première partie
Cette année, j'ai choisi le thème des personnages. J’avais en tête aussi, depuis un bon moment, de me concentrer sur l’ombre et la lumière et d’explorer différents médias comme les pastels à l’huile que j’aime beaucoup.
L’idée de ce projet est de développer mon aisance et la rapidité dans le dessin des personnages et d’explorer la mise en couleur. Au moment où j’écris ces quelques lignes j’arrive à mi-parcours.
Neocolors 2 - Carand’ache
Une période intense de joie et de stress
Ces derniers mois ont été marqués par une période intense travaillant sur de deux gros projets prévus pour le mois de mai qui ont occupé une place importante dans mon emploi du temps. Malgré cette période intense de joie et de stress, j'ai réussi à débuter mon *projet des 100 jours, et je ressens une grande satisfaction de ne pas avoir abandonné malgré un planning chargé.
Les personnages
Cette année, j'ai choisi le thème des personnages. J’avais en tête aussi, depuis un bon moment, de me concentrer sur l’ombre et la lumière et d’explorer différents médias comme les pastels à l’huile que j’aime beaucoup.
L’idée de ce projet est de développer mon aisance et la rapidité dans le dessin des personnages et d’explorer la mise en couleur. Au moment où j’écris ces quelques lignes j’arrive à mi-parcours.
Gouache Linel - Lefranc Bourgeois
Première phase du projet
Premier carnet.
J’ai commencé ce défi avec la gouache et les pastels et en utilisant un carnet premier prix. Si vous me suivez, vous savez à quel point c’est important pour moi d’expérimenter sur des carnets “abordables” afin de laisser libre cours à ma créativité. J’ai d’ailleurs écris deux articles sur le sujet, ici et là.
Gouache et Neocolors 2
Voici une galerie de quelques réalisations. Dans cette première partie, j’ai principalement utilisé de la gouache et différentes sortes de pastels. Les Néocolors, qui sont des pastels à la cire et des pastels à l’huile. J’ai d’ailleurs rédigé un article sur les Neocolors ici, et un autre sur les pastels à l’huile, ici.
Quelques dessins ont été terminés sur Procreate.
J’ai aussi tenté des croquis rapides, sans dessin au préalable, comme celui avec la jeune femme qui tient un mug entre ses mains.
Au fil du temps, je me suis sentie limitée par le grain de certaines pages que je trouve moins exploitables pour d’éventuelles illustrations à numériser et à retravailler.
Le rythme
Comme souvent, c’est le soir que je réalise mes illustrations personnelles, une fois que tout a été fait. Entre la recherche des modèles, le dessin, la prise de décision, la mise en couleur et parfois quelques finitions sur Procreate, ce défi est tout de même assez intense … mais le plaisir est là ! Et c’est vraiment ce que je garde en tête. Le plaisir de faire, quitte à ralentir …
Comme les premières semaines ont coïncidées avec la fin de mes big projets ❤️ ces dessins sont plus spontanés ou plus réalisés sur le vif que la deuxième partie du projet. C’est d’ailleurs plus ce que j’ai l’habitude faire.
Vers quelque chose d’inattendu
En réalisant un portrait au Neocolors aquarellable j’ai eu envie de ressortir mes petits godets que je n’avais pas utilisés depuis 4 ans ! Et là … la magie a opéré ! Franchement, je ne pensais vraiment pas revenir sur ces effets de transparence appréciant tellement la gouache pour son opacité et son velouté. Les visages réalisés à l’aquarelle sont tellement bluffants !
De retour vers l’aquarelle
J’ai donc fait beaucoup de recherches autour du sujet et j’ai commencé une série de portraits en utilisant la technique des couches. Quelle patience ! Je me suis donc appliquée sur chaque portraits en observant les résultats. Suite à cette découverte, j’ai remis en question le rythme et ai décidé de passer plus temps sur chaque peinture afin de comprendre et d’approfondir cette technique. Ce n’est donc plus un dessin par jour mais 100 jours de dessin ! ;)
Aquarelle et crayons de couleur
Cette réintroduction de l’aquarelle a vraiment donné à mon projet une tournure inattendue, pleine de découvertes et d'apprentissages. De plus, j’apprécie le fait que ce soit plus facile à mettre en place chaque jour. L’eau du bocal et les pinceaux sont à peine chargés en pigments … J’avais oublié tout cela ! Ce sera sûrement le sujet de mon prochain article.
Conclusion
Il reste encore une moitié du projet, je me demande bien quelle sera la suite !
Ce défi promet toujours de belles découvertes. C’est pour cela que j’essaie de m’y tenir ! Il y a parfois de jolies surprises et aussi des loupés. Et ces loupés font partie du processus. C’est presqu’une chance car c’est d’ailleurs grâce à eux qu’on avance 🤗
Et Pour garder le rythme, je me concentre sur le côté ludique et non le résultat ! L’idée est de ne pas se dégoûter. Il y a tout de même 100 jours pour explorer ! C’est donc ok si un soir (ou plusieurs) je n’ai pas envie de dessiner. J’ai remarqué que les pauses sont toujours bénéfiques. Je reviens sur mes dessins avec plus de fluidité et d’aisance !
A bientôt pour la suite de cette aventure ! ❤️
Vous débutez avec un médium ou vous souhaitez approfondir votre pratique ?
J’ai rassemblé ici les questions qui reviennent le plus souvent autour de ces sujets : matériel, techniques, conservation, choix du support, mes livres … Une FAQ pour vous accompagner pas à pas et vous aider à pratiquer en toute confiance.
FAQ – Défi des 100 jours
(The 100 Day Project)
1. Qu’est-ce que le Défi des 100 jours ?
Le Défi des 100 jours consiste à pratiquer une activité créative chaque jour pendant 100 jours.
Ce peut être du dessin, de la peinture, de l’écriture, du collage ou toute autre pratique artistique.
L’objectif : progresser, expérimenter et créer une habitude durable.
2. Comment choisir son thème de défi ?
Il est recommandé de choisir un thème :
clair et simple (ex. “100 portraits”, “100 fleurs”, “100 visages imaginaires”, explorer des “palettes de couleur”, des “thèmes du quotidien”, etc. Le choix est infini).
réalisable en 15 à 30 minutes par jour.
qui permet d’explorer un ou différents médiums.
Un thème trop ambitieux risque de démotiver dès les premières semaines.
3. Quel médium utiliser pour le Défi des 100 jours ?
Il n’y a aucune règle.
Vous pouvez utiliser :
gouache
aquarelle
crayons aquarellables
Neocolors II
pastels
graphite aquarelle
mix media
ou même le numérique
Le plus important est de choisir un médium rapide à installer et agréable à utiliser au quotidien.
4. Combien de temps faut-il consacrer chaque jour ?
10 à 30 minutes suffisent.
Le but n’est pas de créer une œuvre “finie”, mais de nourrir une pratique régulière.
Les petites séances répétées ont beaucoup plus d’impact qu’un long créneau ponctuel.
5. Que faire si je rate un jour ?
Ce n’est pas un problème.
Beaucoup d’artistes ne réalisent que 80 à 90 dessins sur les 100 jours — cela reste un succès.
Vous pouvez :
rattraper le lendemain
ou continuer simplement la série sans culpabiliser
L’important est la continuité, pas la perfection.
6. Comment tenir la durée sans abandonner ?
Voici quelques stratégies efficaces :
préparer une liste d’idées à l’avance
utiliser toujours le même format (ex. 10×15 cm)
travailler dans un carnet pour éviter la pression
accepter que certaines journées donneront des résultats moins satisfaisants
partager ses progrès (si on le souhaite) pour garder la motivation
7. Quels bénéfices peut apporter un défi de 100 jours ?
Les bénéfices les plus fréquents :
progression rapide
amélioration du geste et de la créativité
meilleure maîtrise des médiums
confiance en soi
découverte d’un style personnel
création d’un portfolio cohérent
visibilité accrue sur Instagram
8. Faut-il publier chaque jour sur Instagram ?
Ce n’est pas obligatoire.
Mais partager régulièrement peut aider à :
suivre son évolution
attirer une communauté
se motiver
archiver les étapes du projet
Vous pouvez publier :
• tous les jours
• 1 fois par semaine
• ou à la fin du défi
9. Peut-on mélanger plusieurs médiums dans un même défi ?
Oui — c’est même une excellente manière d’explorer.
Exemples :
portraits au crayon aquarellable
portraits à la gouache
portraits aux Neocolors II
portraits au graphite aquarelle
Cela enrichit le défi et permet d’identifier les médiums qui vous conviennent le mieux.
10. Peut-on vendre les œuvres réalisées pendant le Défi des 100 jours ?
Oui.
Vous pouvez vendre vos originaux, vos tirages, ou créer un projet final (zine, livre, print set…).
Les dessins vous appartiennent.
11. Pourquoi beaucoup d’artistes choisissent le portrait pour ce défi ?
Parce que le portrait :
offre une infinité de variations
permet de travailler lumière, valeurs, textures
reste captivant même dans la répétition
est idéal pour tester plusieurs techniques
12. Le Défi des 100 jours convient-il aux débutants ?
Oui, totalement.
C’est l’un des défis les plus simples à adapter :
une petite pratique régulière suffit pour constater des progrès visibles.
Les Pastels à l'huile, un Délice
Une exploration colorée et tactile. Dès les premiers essais, j'ai été séduite par la texture riche et la pigmentation intense. Quelle joie de gribouiller et de voir les couleurs se mélanger ! Quelle joie d’estomper avec les doigts !
L'univers onctueux des pastels à l'huile
Après des journées exigeantes, où la concentration est de mise, j'ai ressenti le besoin de me reconnecter à une forme d'expression plus instinctive, plus sensorielle. C'est ainsi que j'ai plongé dans l'univers onctueux des pastels à l'huile. Curieuse de découvrir de quelle manière les aborder, ces mini explorations sont devenues mes petites récréations du soir.
Une exploration colorée et tactile
Dès les premiers essais, j'ai été séduite par la texture riche et la pigmentation intense. Quelle joie de gribouiller et de voir les couleurs se mélanger ! Quelle joie d’estomper avec les doigts !
Très différents des Neocolors (pastels à la cire) de par leur taille, les pastels à l’huile offrent une autre manière d’aborder le dessin. Dessiner avec des pastels à l’huile demandent une certaine dextérité, notamment pour les détails !
Des textures différentes selon les marques
Mais ce qui m'a le plus intriguée, c'est la diversité des textures. Chaque marque a sa particularité. Plus ou moins dur, fondant et crémeux, voir transparent ! J'ai donc commencé une exploration comparative de plusieurs marques, afin de découvrir les spécificités de chacune et de trouver celles qui correspondent le mieux à mes besoins et à mes envies. Je me suis donc procurée 3 marques de pastel à l’huile.
Echantillons des trois marques
Pentel
Boîte de 50 couleurs.
Ces pastels, que je classerais parmi les plus fermes ont été mon point de départ grâce à leur prix abordable. Bien que leur boîte dégage une odeur de térébenthine (qui s'est heureusement atténuée avec le temps), j'apprécie particulièrement certaines couleurs que je ne retrouve pas ailleurs. Leur rendu est infiniment doux et velouté, et ils se mélangent très bien. A ce jour, c'est ceux que j'utilise le plus.
Carand'Ache
Je me les procure à l’unité car je préfère choisir les couleurs qui me plaisent en raison du prix.
Sans surprise, les Neopastels offrent une très belle qualité, fidèle à la réputation de la marque. J'apprécie particulièrement la richesse pigmentaire et la texture onctueuse de ces pastels. Je les trouve un peu plus tendres que les Pentel.
Sennelier
Je les achète aussi à l'unité.
Ces pastels sont un véritable coup de cœur ! Leur texture extrêmement grasse, presque comme du beurre, demande une approche délicate. J'avoue hésiter à les utiliser aussi intensivement que les Pentel, par crainte de les abîmer. Certaines couleurs sont transparentes. Pour l’instant, je les utilise principalement par petites touches par dessus les couches précédentes pour rehausser les couleurs et créer du relief sur mes dessins. Comme sur les Nympheas ci-dessous.
Par contre, je suis curieuse de voir comment ils se comporteront pendant les chauds mois d'été.
Les différents supports
Je n’ai pas encore approfondi la question du papier. J’ai lu que le papier épais prévu pour l’aquarelle fonctionne très bien ainsi que celui prévu pour les pastels à l’huile de Sennelier. Ces surfaces absorbent bien l’huile et permettent à la peinture de devenir sèche au toucher et de rajouter des couches. Personnellement, je n’ai pas encore essayé sur ces papiers mais j’ai hâte !
J'ai également entendu parler de l'utilisation de papier à grain pour favoriser l'accroche du pastel, mais pour l'instant, je préfère la sensation du papier lisse qui me rappelle l'application de la gouache.
En ce moment, j’expérimente sur du papier mix média teinté beige car j’aime beaucoup le rendu chaleureux des couleurs sur ce papier.
Pour protéger mes dessins j’utilise du papier cristal que j’ai récupéré ou du fixatif de la marque Sennelier, celui prévu pour les pastels à l’huile.
Conclusion :
Mon exploration des pastels à l'huile ne fait que commencer, et je suis impatiente de continuer à expérimenter et à découvrir toutes les possibilités offertes par ce médium fascinant. Les couleurs et les textures sont tellement douces ! Chaque marque a ses propres caractéristiques ce qui les rend vraiment intéressants. D’ailleurs, je les utilise souvent ensemble. J'encourage toutes les curieuses et curieux à se lancer et à explorer ce monde coloré et tactile ! Si vous aimez les pastels à l'huile, vos retours d'expérience sont aussi les bienvenues car j'ai encore beaucoup à découvrir :)
Vous débutez avec un médium ou vous souhaitez approfondir votre pratique ?
J’ai rassemblé ici les questions qui reviennent le plus souvent autour de ces sujets : matériel, techniques, conservation, choix du support, mes livres … Une FAQ pour vous accompagner pas à pas et vous aider à pratiquer en toute confiance.
FAQ — Pastels à l’huile (Oil Pastels)
1. Qu’est-ce qu’un pastel à l’huile ?
Les pastels à l’huile sont des bâtons de pigments mêlés à de l’huile et de la cire. Ils se présentent comme des crayons très crémeux, capables de produire des couleurs intenses, des textures riches et un rendu presque pictural.
2. Quelle est la différence entre pastel à l’huile et pastel sec ?
Le pastel sec est poudreux et mat, idéal pour les dégradés doux.
Le pastel à l’huile, lui, est crémeux, opaque et plus saturé : il ne produit pas de poussière et permet un travail très texturé, proche de la peinture.
3. Sur quels supports peut-on utiliser les pastels à l’huile ?
Ils fonctionnent sur :
papier épais (grain fin ou moyen),
papier spécial pastel,
papier kraft ou teinté,
carton,
bois ou toile enduite.
Un support légèrement texturé aide à accrocher les couches.
4. Faut-il fixer un dessin au pastel à l’huile ?
En général, il n’est pas nécessaire d’utiliser un fixatif.
Les pastels à l’huile restent légèrement “ouverts” au toucher, mais ils durcissent légèrement avec le temps. Pour protéger l’œuvre :
utiliser une feuille intercalée,
encadrer sous verre,
éviter les frottements directs.
5. Peut-on superposer les couleurs ?
Oui, et c’est même un des grands avantages du pastel à l’huile.
Tu peux :
superposer plusieurs couches,
créer des mélanges directement sur le papier,
ajouter des détails fins en dernier (avec un pastel pointu ou un crayon gras).
6. Les pastels à l’huile se mélangent-ils bien ?
Très bien.
Tu peux mélanger :
au doigt,
avec un chiffon,
avec une estompe,
avec un médium pour pastel à l’huile,
ou en grattant pour révéler la couche du dessous (technique du “sgraffito”).
7. Quelle est la meilleure marque pour débuter ?
Les marques populaires et fiables pour commencer sont :
Sennelier,
Caran d’Ache Neocolor I,
Pentel,
Van Gogh (Talens).
Sennelier est extrêment crémeux (pour l’instant, je les utilise par petites touches par dessus les couches précédentes pour rehausser les couleurs et créer du relief sur mes dessins), Pentel plus ferme : à choisir selon le rendu recherché.
8. Comment éviter que l’œuvre ne “bave” ou ne glisse ?
Cela arrive souvent avec les couches très épaisses.
Pour limiter ce phénomène :
travailler en fines couches au début,
éviter les mélanges trop insistants,
utiliser un papier plus texturé,
terminer par un encadrement ou une protection.
9. Les pastels à l’huile résistent-ils dans le temps ?
Oui, si :
tu utilises des marques de qualité,
tu protèges l’œuvre du soleil direct,
tu encadres correctement.
Les pigments sont stables et durables, comparables à ceux de la peinture.
10. Comment nettoyer les outils et les doigts ?
Les pastels à l’huile se retirent :
avec un chiffon légèrement imbibé d’huile végétale,
avec du savon doux pour les mains,
ou avec une lingette démaquillante (très efficace).
11. Ces pastels conviennent-ils aux débutants ?
Oui. Ils sont faciles à prendre en main, expressifs, polyvalents, et permettent d’obtenir rapidement des résultats vibrants sans matériel complexe.
Comment réaliser une teinte chair à la gouache
Je vous ai préparé un modèle de portrait à peindre. Il y a juste à le télécharger !
Tout d'abord, merci pour votre soutien !
Pour vous remercier de votre soutien sur les réseaux sociaux ou en vous procurant mon livre sur la gouache, je vous ai préparé un modèle de portrait à peindre. Il y a juste à le télécharger ! Pour celles et ceux qui me suivent ici, j’avais déjà proposé un modèle de pivoine il y a deux ans et un modèle de pensées en début d'année.
Pour reproduire le dessin, vous pouvez utiliser la technique du papier carbone : une fois le modèle imprimé, coloriez le verso avec un crayon de couleur (rose par exemple) ou un crayon gras puis retournez la feuille. Fixez-la avec 2 bouts de masking-tape sur un papier relativement épais (200g environ) et repassez sur les traits du portrait. Retirez la feuille imprimée et vous avez réalisé votre dessin !
Vous pouvez aussi utiliser votre fenêtre un jour ensoleillé en fixant votre modèle dessus puis votre feuille par dessus afin de faire votre dessin.
La gouache, mon médium préféré
Comme vous le savez, la gouache est mon médium chouchou. Ses couleurs sont vibrantes et ont un aspect velouté. Elle permet de créer toutes sortes de nuances et de textures. De plus elle n'est vraiment pas exigeante . On peut facilement revenir sur nos erreurs.
La carnation
Une des particularités d'un personnage est la couleur de la peau. En effet, d'une personne à une autre, la carnation de la peau peut être très différente. Il existe de nombreuses façons d'utiliser une teinte chair en peinture. Personnellement, j'utilise toujours les mêmes mélanges.
Deux exemples de mélanges
1. Le mélange le plus simple, si vous avez peu de couleurs, c'est d'utiliser les trois couleurs primaires avec beaucoup de blanc. Il suffit d'une pointe de chaque couleur (avec très peu de bleu car celui-ci assombrit la couleur) mélangée à du blanc. Attention, la gouache a tendance à foncer sur le papier en séchant.
2. Un autre mélange que j'utilise beaucoup est celui-ci (ci-dessous). Mélangez une pointe d'ocre jaune à une pointe de rouge avec beaucoup de blanc. A vous de trouver le bon équilibre entre ces deux couleurs en fonction de ce qui vous plait le plus. Une carnation plus ou moins jaune ou plus ou moins rose.
Conclusion
Il existe plein d'autres façons d'obtenir une teinte chair. Je vous invite à tester les différents dosages avec ces deux exemples. Amusez-vous aussi avec les textures en dosant la quantité d'eau dans votre mélange. Vous obtiendrez de multiples effets qui apportent de la profondeur. Je vous encourage à pratiquer, à tester de nouveaux mélanges afin de développer votre propre palette de teintes chair. Si vous avez envie d'aller plus loin, j'ai développé un peu plus le sujet dans mon livre.
Voici le portrait à télécharger
Matériel utilisé
Gouache : Ici, j'ai utilisé les gouaches Linel de Lefranc Bourgeois mais il existe plein d'autres marques.
Papier : 200g/m2 minimum. Ma préférence va vers le papier satiné car la gouache glisse bien sur le papier. Le papier prévu pour l'aquarelle est parfait. J'utilise le Fabriano Artistico satiné pour les beaux projets.
Pinceaux : des pinceaux destinés à l'acrylique font très bien l'affaire car ils sont fermes et peu onéreux. Prévoyez plusieurs tailles.
Un bocal d'eau et un chiffon (je recycle des tee-shirts blancs).
Technique :
Pour le dosage de l'eau, la texture de la gouache s'apparente à une crème onctueuse un peu comme une crème de jour. On peut l'utiliser différemment aussi. Très dilué comme l'aquarelle ou "à sec" avec une brosse plate pour créer des effets de textures.
J'espère que cet article vous aura inspiré et mis en confiance pour vous amuser avec la gouache :)
N'hésitez pas à me laisser un commentaire si vous avez aimé et si vous avez des questions.
Vous débutez avec un médium ou vous souhaitez approfondir votre pratique ?
J’ai rassemblé ici les questions qui reviennent le plus souvent autour de ces sujets : matériel, techniques, conservation, choix du support, mes livres … Une FAQ pour vous accompagner pas à pas et vous aider à pratiquer en toute confiance.
FAQ — Gouache
Qu’est-ce qui distingue la gouache de l’aquarelle ?
La gouache est opaque, veloutée et couvrante. L’aquarelle est transparente et se superpose par glacis. Elles peuvent toutefois se combiner.
Quel type de papier utiliser pour la gouache ?
Un papier épais (200 g à 300 g), grain fin, torchon ou satiné. Toutefois, le papier satiné peut provoquer des traces. Cela dépend du rendu souhaité.
Puis-je retravailler une zone après séchage ?
Oui. La gouache se réactive à l’eau, ce qui permet des corrections, mais nécessite de travailler en douceur.
La gouache craque-t-elle dans le temps ?
Seulement si elle est appliquée en très épaisseur ou sur un papier trop fin. Avec un support adapté, elle est durable.
Faut-il vernir une illustration gouache ?
Ce n’est pas indispensable. La gouache reste mate et fragile — l’idéal est de protéger sous verre.
Comment obtenir une teinte chair harmonieuse ?
En mélangeant :
une base de jaune ou ocre
un peu de rouge
une pointe de bleu ou brun
et du blanc pour ajuster la luminosité
(→ parfait pour renvoyer vers ton article dédié)
Quel pinceau utiliser pour la gouache ?
Des pinceaux synthétiques, qui offrent précision et contrôle. Les formes rondes sont polyvalentes ; les plats sont meilleurs pour les aplats.
Peut-on réactiver une palette de gouache sèche ?
Oui, il suffit d’ajouter de l’eau. C’est un médium économique et durable.
Gouache, peindre les petits bonheurs
Comme je l’ai annoncé sur Instagram, c’est avec beaucoup d’émotion que je vous fais part de la sortie très prochaine de mon livre « Gouache, peindre les petits bonheurs ».La sortie de mon livre est prévue pour le 25 avril 2024. Il est d’ores et déjà en précommande sur le site de l’éditeur Un dimanche après-midi, en librairie, et sur les sites de vente en ligne. J'espère que vous serez nombreux à le découvrir, à le lire et à le partager autour de vous.
La sortie de mon livre
Comme je l’ai annoncé sur Instagram, c’est avec beaucoup d’émotion que je vous fais part de la sortie très prochaine de mon livre « Gouache, peindre les petits bonheurs».
La sortie de mon livre est prévue pour le 25 avril 2024. Il est d’ores et déjà en précommande sur le site de l’éditeur Un dimanche après-midi, en librairie, et sur les sites de vente en ligne. J'espère que vous serez nombreux à le découvrir, à le lire et à le partager autour de vous.
Après quasiment une année de réflexions, de pratiques, de recherches, d'écriture et de réécriture, je suis enfin prête à vous dévoiler ce projet qui me tient particulièrement à cœur. Ce livre est le fruit de nombreuses heures passées entre mes tubes de gouache et mon ordinateur. J'ai mis toute ma passion et toute mon énergie dans ce projet. Je suis tellement heureuse et en même temps très anxieuse car j’espère sincèrement qu’il vous plaira.
Cet ouvrage représente pour moi l'aboutissement d'un rêve, celui de partager avec le plus grand nombre mon amour pour la gouache autour de mon univers. Dans ce livre, je vous guide à travers mon regard personnel vers une découverte ludique et une pratique bienveillante. J'y aborde des thèmes qui me sont chers.
Quelle aventure incroyable ! Je ne peux que remercier du fond du coeur toutes les personnes qui sont sensibles à mon univers et celles qui me soutiennent au quotidien sur Instagram. C’est grâce à vous ! Votre éternel soutien est une source d'inspiration et de motivation sans fin.
Nouvelle collection à venir sur le thème des petits bonheurs
Aussi, pour célébrer la sortie de ce livre, j'ai le plaisir de vous annoncer que je proposerai prochainement quelques produits dérivés sur le thème des petits bonheurs pour prolonger l'aventure au-delà des pages de ce livre.
Restez connectés pour plus d'informations sur la date de sortie de cette nouvelle collection autour du livre. Je suis impatiente de partager ces petits bonheurs avec vous tous !
En attendant, je vous laisse avec un petit avant-goût de ce qui vous attend dans mon livre. J’espère que ces quelques lignes sauront attiser votre curiosité et vous donner envie d'en savoir plus.
Je vous donne rendez-vous le 25 avril 2024 pour le découvrir ensemble et échanger autour. Encore merci à tous pour votre soutien et votre bienveillance, et à très bientôt pour de nouvelles aventures !
Joyeuses fêtes de Päques ! 🐣
Vous débutez avec un médium ou vous souhaitez approfondir votre pratique ?
J’ai rassemblé ici les questions qui reviennent le plus souvent autour de ces sujets : matériel, techniques, conservation, choix du support, mes livres … Une FAQ pour vous accompagner pas à pas et vous aider à pratiquer en toute confiance.
FAQ — Gouache, Peindre
les petits bonheurs
1. De quoi parle le livre “Gouache — Peindre les petits bonheurs” ?
Ce livre est un guide accessible pour apprendre à peindre à la gouache des scènes simples et joyeuses du quotidien : fleurs, objets, petits instants de douceur. Il combine pas-à-pas, conseils techniques et inspirations pour retrouver le plaisir de créer.
2. À qui s’adresse ce livre ?
Le livre convient aux débutants comme aux artistes intermédiaires qui souhaitent apprivoiser la gouache, progresser en douceur et explorer un univers poétique et coloré.
3. Faut-il déjà savoir dessiner pour suivre les projets ?
Non. Les projets sont guidés étape par étape, avec des formes simples et accessibles. Le livre encourage l’intuition plutôt que la performance, et propose des modèles faciles à suivre.
4. Quel matériel est nécessaire pour réaliser les exercices ?
Quelques tubes de gouache, des pinceaux basiques, une palette, du papier épais et éventuellement un crayon pour l’esquisse. Les projets sont conçus pour être réalisés avec un matériel simple.
5. Le livre explique-t-il les bases de la gouache ?
Oui. Vous y trouverez les fondamentaux : dilution, superposition, textures, mélange des couleurs, ombres et lumières. L’objectif est d’apprendre en pratiquant.
6. Que vais-je apprendre avec ce livre ?
Vous découvrirez comment :
peindre des fleurs et natures mortes simples
créer des couleurs douces et harmonieuses
construire une composition équilibrée
développer votre sensibilité artistique
trouver l’inspiration dans le quotidien
7. Les projets sont-ils rapides à réaliser ?
Oui. Ils sont pensés pour tenir dans un moment calme : une pause, une soirée, un week-end tranquille. Parfait pour pratiquer la gouache même avec peu de temps.
8. Le livre propose-t-il des modèles à recopier ?
Oui, plusieurs dessins simples servent de base aux pas-à-pas. Ils peuvent être reproduits, adaptés ou interprétés librement.
9. Le style du livre est-il plutôt technique ou poétique ?
Il mélange les deux : des conseils concrets pour peindre à la gouache, accompagnés d’un regard sensible et apaisant sur la création. L’idée centrale : peindre pour le plaisir.
10. Où trouver le livre “Gouache — Peindre les petits bonheurs” ?
Le livre est disponible en librairie, en ligne et auprès de l’éditeur. Un lien vers la page d’achat est disponible ici ou ici.
Peindre des pensées à la gouache
Je vous ai préparé un modèle de pensées à peindre. Il y a juste à le télécharger !
Tout d'abord …
En ce début d’année, il me tient à coeur de partager un peu plus mon travail par ici. En effet, je ressens de plus en plus le besoin de développer une connexion plus intime, plus authentique et plus posée avec vous. Depuis bien longtemps je m’étais fixée de rédiger un article par mois mais en vérité, je n’ai jamais réussi à tenir ce rythme entre les différents projets plus alimenter les réseaux sociaux de différents contenus.
Afin de garder le contact avec les personnes qui apprécient réellement mon travail et qui ont envie de se poser ici 🦋 le temps de lire un article 🦋, je recherche des idées de partages de contenus. En tant qu’entrepreneuse créative, je dois maintenant déployer mes efforts vers de nouvelles façons de communiquer du fait de l'orientation que prennent les réseaux sociaux. En tout premier lieu, ce sera ce blog et ma newsletter.
Vers un rythme plus posé ?
Néanmoins, je serai toujours active sur Instagram même si maintenant je considère cette plateforme plus comme un second portfolio de mes illustrations plutôt qu’un lieu où l’on partage tranquillement de belles photos, comme c'était le cas à l’origine.
Je prévois de rédiger des articles courts et esthétiques, des articles plus approfondis sur les travaux en cours, des tutoriels, des goodies à télécharger etc… Si jamais vous avez des idées, je suis à votre écoute bien sûre.
Ces pensées sont pour vous
Pour vous remercier de votre soutien, je vous ai préparé un modèle de pensées à peindre. Il y a juste à le télécharger ! Pour celles et ceux qui me suivent ici, j’avais déjà proposé un modèle de pivoine il y a deux ans.
Pour reproduire le dessin, vous pouvez utiliser la technique du papier carbone.
Une fois le modèle imprimé, coloriez le verso avec un crayon de couleur (rose par exemple) ou un crayon gras puis retournez la feuille. Fixez-la avec 2 bouts de masking tape sur un papier relativement épais (200g environ) et repassez sur les traits de la pivoine. Retirez la feuille imprimée et vous avez réalisé votre dessin !
Vous pouvez aussi utiliser votre fenêtre un jour ensoleillé en fixant votre modèle dessus puis votre feuille par dessus afin de faire votre dessin (cf photos).
Pensées à peindre
Palette utilisée
Ici, j'ai utilisé les gouaches Linel de Lefranc Bourgeois mais il existe plein d'autres marques.
Matériel
Papier : 200g/m2 minimum. Ma préférence va vers le papier satiné car la gouache glisse bien sur le papier. Le papier prévu pour l'aquarelle est parfait. J'utilise le Fabriano Artistico satiné pour les beaux projets.
Pinceaux : des pinceaux destinés à l'acrylique font très bien l'affaire car ils sont fermes et peu onéreux. Prévoyez plusieurs tailles.
Un bocal d'eau et un chiffon (je recycle des tee-shirts blancs).
Marche à suivre
Pour le dosage de l'eau, la texture de la gouache s'apparente à une crème onctueuse un peu comme une crème de jour. On peut l'utiliser différemment aussi. Très dilué comme l'aquarelle ou "à sec" avec une brosse plate pour créer des effets de textures.
Pour la pensée violette.
La fleur. Vous pouvez vous servir de photos de pensées afin d'observer les contrastes. Bien souvent, les couleurs sombres sont au creux de la fleur et à la base des pétales.
On va peindre les pétales en procédant par couches.
1. Commencez par créer un violet en vous appuyant sur le visuel de la palette utilisée ci contre. Pour obtenir cette teinte ajoutez plus ou moins du blanc au violet jusqu'à ce que vous soyez satisfait de votre couleur. Appliquez ce mélange en aplat sur les trois pétales de devant.
2. Ajoutez à nouveau du blanc au mélange pour éclaircir la teinte et peignez les deux pétales de derrière. Laissez bien sécher.
3. Avec du orange, peignez le centre de la fleur en formant une sorte de triangle. Puis réhaussez de blanc.
4. Créez un autre violet plus foncé cette fois, et appliquez- le au centre de la fleur en dessinant des traits à l'aide du plus petit pinceau.
5. Réalisez à nouveau des traits sur les pétales de derrière avec le mélange qui a servi à peindre les trois premières pétales.
Le feuillage. Créez un mélange de vert en vous aidant du visuel de la palette utilisée. Peignez le feuillage et créez différentes nuances de vert . Une fois la peinture bien sèche, vous pouvez rajouter des petits détails au pinceau fin, comme des petits traits pour représenter les fines veinures du feuillage.
Suivez les mêmes étapes pour peindre les pensées roses et amusez-vous à créer des nuances de roses toujours en vous appuyant sur le visuel de la palette utilisée..
Faites-vous confiance, il n'y a pas Un résultat à atteindre. Il y a tellement de façon de faire. Ce ne sera jamais pareil car on est tous différent ! Et plus on pratique, plus on progresse ;)
J'espère que ce tuto vous aura aidé et mis en confiance pour vous amuser avec la gouache :)
N'hésitez pas à me laisser un commentaire si vous avez aimé et si vous avez des questions.
Vous débutez avec ce médium ou vous souhaitez approfondir votre pratique. J’ai rassemblé ici les questions qui reviennent le plus souvent autour de ce sujet : matériel, techniques, conservation, choix du support… Une FAQ pour vous accompagner pas à pas et vous aider à pratiquer en toute confiance.
FAQ — Gouache
Qu’est-ce qui distingue la gouache de l’aquarelle ?
La gouache est opaque, veloutée et couvrante. L’aquarelle est transparente et se superpose par glacis. Elles peuvent toutefois se combiner.
Quel type de papier utiliser pour la gouache ?
Un papier épais (200 g à 300 g), grain fin, torchon ou satiné. Toutefois, le papier satiné peut provoquer des traces. Cela dépend du rendu souhaité.
Puis-je retravailler une zone après séchage ?
Oui. La gouache se réactive à l’eau, ce qui permet des corrections, mais nécessite de travailler en douceur.
La gouache craque-t-elle dans le temps ?
Seulement si elle est appliquée en très épaisseur ou sur un papier trop fin. Avec un support adapté, elle est durable.
Faut-il vernir une illustration gouache ?
Ce n’est pas indispensable. La gouache reste mate et fragile — l’idéal est de protéger sous verre.
Comment obtenir une teinte chair harmonieuse ?
En mélangeant :
une base de jaune ou ocre
un peu de rouge
une pointe de bleu ou brun
et du blanc pour ajuster la luminosité
(→ parfait pour renvoyer vers ton article dédié)
Quel pinceau utiliser pour la gouache ?
Des pinceaux synthétiques, qui offrent précision et contrôle. Les formes rondes sont polyvalentes ; les plats sont meilleurs pour les aplats.
Peut-on réactiver une palette de gouache sèche ?
Oui, il suffit d’ajouter de l’eau. C’est un médium économique et durable.
Carnet de croquis, conseils et idées pour s'entraîner
Comme vous l’avez peut-être lu dans mon dernier article, j’ai l’habitude d’utiliser plusieurs carnets en même temps. J’aime changer de format ou de papier au gré de mes envies ou de mes besoins. Certes, ils se remplissent plus lentement mais au moins, je ne m’ennuie jamais !
Tout d'abord, je vous souhaite une douce et joyeuse année 2024 ! Qu'elle soit emplie d'apprentissage, de couleurs et d'émerveillement !
Pour commencer l’année, j’avais envie de vous montrer quelques pages de mes carnets réalisées en 2023.
Comme vous l’avez peut-être lu dans mon dernier article, j’ai l’habitude d’utiliser plusieurs carnets en même temps. J’aime changer de format ou de papier au gré de mes envies ou de mes besoins. Certes, ils se remplissent plus lentement mais au moins, je ne m’ennuie jamais !
Si vous souhaitez en savoir plus sur ces différents carnets, je vous invite à lire mon précédent article. Mes avis restent toutefois personnels. Chacun expérimente selon ses envies ou sa personnalité.
Commençons par le
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Je l’adore. Il permet toute sorte d’expérimentations sans se poser trop de questions. C’est mon carnet où je me lâche totalement. Dans celui-ci, je barbouille, prends des notes ou crée des nuanciers. Avec l’expérience, je me rends compte à quel point c’est important de se laisser aller et de garder à l’esprit le plaisir de créer sans trop s’attacher au résultat. Je l’utilise vraiment comme un carnet « d’essai » et d’expérimentation. Si mon dessin ne me plait pas, c’est pas grave, je tourne la page et je continue. Personne ne le verra après tout ! Et parfois, de jolies pépites apparaissent. Si vous êtes en manque d’inspiration, amusez-vous avec votre matériel et combinez-les ensemble. C'est vraiment libérateur !
Gouache, brush pen et Neocolors
Feutres Sakura Koi et Brush Pen
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Dans ce carnet, j’ai commencé le projet des 100 jours* sur le thème des fleurs et des oiseaux. Je n’ai pas pu le mener jusqu’au bout car à mi parcours, j’ai eu la chance d’avoir une proposition pour travailler sur un magnifique projet qui verra le jour au printemps prochain :)
Gouache et feutres Posca
Gouache et Neocolor
Gouache, feutres Posca et Néocolor
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En début d'année, j'ai participé à un défi autour du thème des chats et des jardins grâce au compte @theydrawandgarden sur Instagram. Je me suis beaucoup amusée ! A cette époque je préparais une exposition de peinture qui me demandait beaucoup d'énergie et d'attention. Le soir, je me lâchais dans mes carnets en mode patouille. C'est drôle car un an plus tard, je me retrouve à dessiner des fleurs et des chats. Ce carnet est maintenant quasi terminé. C'est sûre que je me le procurerai de nouveau !
Gouache, Neocolor et feutres Posca
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Dans mon précédent article, je n'avais pas donné mon avis sur cette marque car je venais juste de me procurer celui-ci.
Série Epsilon, 46 feuilles de 150 g. Couverture souple et papier satiné. Format de poche. ⬇️
C’est mon carnet où je dessine des chats ^^ La couverture est souple et toute douce.
Avantages : Ce carnet permet d’explorer différentes techniques, humides ou sèches. Mes essais à la gouache et au Neocolors rendent très bien. Il est solide et est bien fini avec ses jolis coins arrondis.
Gouache et crayons de couleur
Gouache, feutres Tombow et crayons de couleur
Série Zeta, 26 feuilles de 270 g. Couverture souple et papier satiné. Format carré 19 x 19 cm. ⬇️
Avantages : Tout comme celui de la série Epsilon, j’apprécie sa solidité et sa jolie finition aux coins arrondis. Le papier est plus épais. J’aime la texture de celui-ci que je trouve bien adaptée pour mes essais à la gouache et aux Néocolors. J’apprécie bien ce format carré aussi. Bref, je l’adore !
Inconvénients : Le prix qui s’explique par sa jolie qualité et sa provenance. Ils sont fabriqués aux Etats-Unis. Je le rachèterai !
Gouache et Neocolor
Les carnets sont un formidable terrain de jeu pour explorer. L'idée est de se lâcher quelques minutes par jour, sans but et avec joie et légèreté. Le carnet Art Creation de Royal Talens est parfait pour cette démarche. Je suis souvent étonnée de voir ce qu'il en ressort lorsque je m'amuse tout simplement avec le matériel.
Cette année, j’ai bien envie de repartir pour un projet des 100 jours sur le thème du carnet (ou sketchbook). Il n’y aurait pas de sujet en particulier. Juste de quoi expérimenter quelques minutes chaque jour. Je trouve que c’est déjà pas mal si je m’y tiens comme en 2022 ! Cette année là, j'avais choisi comme thème "Objets du quotidien". Je dessinais tout ce qu'il y avait autour de moi. J’ai très envie de reprendre ces explorations et de m’amuser sans aucune pression.
Voilà ! J’espère que cet article vous a plu. Si jamais vous aussi, vous participez à ce projet des 100 jours, dites-le moi en commentaire. Je me ferais un plaisir de vous suivre.
Je vous envoie des rayons de soleil,
Marie
"Une existence créative, c’est une existence magnifiée" - Comme par Magie, Elizabeth Gilbert
*Projet des 100 jours . C'est un projet créatif sous forme de défi où l'on s'accorde du temps chaque jour pour créer sur un thème choisi. Ce peut être une couleur, des oiseaux, des coeurs … les sujets sont infinis. Les réalisations sont partagées sur les réseaux sociaux notamment sur Instagram avec le hashtag #the100dayproject. Chacun est libre, il n'y a aucune obligation bien sûre. En général, il démarre en février.
Vous débutez avec un médium ou vous souhaitez approfondir votre pratique ?
J’ai rassemblé ici les questions qui reviennent le plus souvent autour de ces sujets : matériel, techniques, conservation, choix du support, mes livres … Une FAQ pour vous accompagner pas à pas et vous aider à pratiquer en toute confiance.
FAQ — Carnets de croquis
Pourquoi tenir un carnet de croquis ?
Pour pratiquer régulièrement, tester des idées, explorer des couleurs, garder trace de son évolution artistique et libérer sa créativité.
Quel type de carnet utiliser ?
Cela dépend du médium :
aquarelle/gouache : papier 200–300 g
graphite/crayon : 90–120 g
mix media : papier polyvalent 160–200 g
Faut-il dessiner tous les jours ?
Non. L’important est la régularité, même quelques minutes par semaine. Le carnet doit rester un espace libre, sans pression.
Quel matériel de base pour débuter un carnet ?
Crayon, gomme, stylo, quelques couleurs (gouache, aquarelle ou crayons aquarellables), et un pinceau à réservoir d’eau si tu dessines en déplacement.
Comment surmonter la peur de la première page ?
Commence au milieu du carnet ou remplis la page de tests de couleurs. Le carnet est un terrain d’expérimentation, pas une œuvre finie.
Que faire si une page ne me plaît pas ?
La laisser telle quelle. Chaque page documente ton chemin créatif — c’est aussi ça qui rend un carnet précieux.
Puis-je utiliser plusieurs médiums dans un même carnet ?
Oui, tant que le papier le permet. Beaucoup d’artistes mélangent crayon, gouache, encres, Neocolor II, etc.
Comment éviter que les pages gondolent ?
En utilisant un papier suffisamment épais, ou en travaillant avec peu d’eau. On peut aussi presser le carnet une fois sec. Personnellement, cela ne me gène pas que le papier gondole, cela rend d’autant plus vivant.
Comment j'utilise mes carnets de croquis
Quand j'ai commencé à dessiner et peindre quotidiennement, l'utilisation d'un carnet de croquis (ou d'un sketchbook) s'est naturellement imposée à moi principalement pour des raisons pratiques. Tout est réuni au même endroit, un peu comme comme un journal de bord ou un livre. Tourner les pages, les manipuler, relire mes petites notes et regarder mes tâches de couleur qui au final font mon nuancier est un vrai bonheur. Grâce aux dates, je me souviens du contexte de chaque croquis. Au départ, je peignais principalement à l'aquarelle puis la gouache (avec une touche de mix media) est devenue mon médium préféré.
Pourquoi j'aime peindre dans des carnets ?
Quand j'ai commencé à dessiner et peindre quotidiennement, l'utilisation d'un carnet de croquis (ou d'un sketchbook) s'est naturellement imposée à moi principalement pour des raisons pratiques. Tout est réuni au même endroit, un peu comme comme un journal de bord ou un livre. Tourner les pages, les manipuler, relire mes petites notes et regarder mes tâches de couleur qui au final font mon nuancier est un vrai bonheur. Grâce aux dates, je me souviens du contexte de chaque croquis. Au départ, je peignais principalement à l'aquarelle puis la gouache (avec une touche de mix media) est devenue mon médium préféré.
Il n'est pas forcément joli puisque c'est un lieu d'expérimentation. Je peux voir ma progression au fil des dessins, des carnets et des années (mon plus ancien date de 2017, il me semble). Parallèlement, je me constitue une petite banque d'images ce qui n'est pas négligeable. En plus, il est transportable et se range facilement dans la bibliothèque. Quoi demander de plus ?
J'utilise plusieurs carnets en même temps car j'aime changer de formats ou de papiers. J'aime aussi en découvrir de nouveaux car au final, je n'en trouve pas beaucoup qui me correspondent. Ceux qui me conviennent le mieux ont un papier lisse (ou satiné ) car la gouache glisse bien sous mon pinceau. Ça glisse bien aussi avec les Néocolors, j'adore !
J'apprécie les grands formats (A4) et les minis (12x12 cm). Je préfère les formats "portrait", "carré" et sans spirale.
Les carnets que j'aime utiliser
Voici une petite revue de ceux que j'aime utiliser.
Idéal pour se lâcher et expérimenter. Supporte la gouache et autres techniques humides malgré la faible épaisseur des pages (140g). Personnellement, cela ne me gêne pas que les pages gondolent. Pour moi, un carnet est fait pour expérimenter et ça le rend d'autant plus vivant !
Avantages : Le prix imbattable ! Bien fini avec de jolies couleurs de couverture + un élastique qui le maintient. Solide et de nombreuses pages (80 feuilles) ! Le papier est lisse comme j'aime.
Inconvénients : Le papier est de couleur crème. Il est donc difficile de retrouver les vraies couleurs lorsque l'on veut scanner un joli dessin.
Royal Talens, Art Creation - Format A5 portrait et format 12 x 12 cm
Gouache et Néocolors
Brush pen, aquarelle et Neocolors
Carnet aquarelle, 36 feuilles - 200g. Un classique que j'apprécie. Plutôt renommé mais pas toujours de qualité - à ma grande surprise. J'en ai un qui s'est très vite abimé au niveau du dos carré collé. Le papier a un peu de grain ce qui parfois me gêne pour dessiner ou peindre de manière précise. La couverture est rigide et se ferme avec un élastique.
Avantages : Le rendu des couleurs est très bien.
Inconvénients : Le prix.
Moleskine, collection Art - Format A6
Format A5 - Gouache et feutre Posca
Moleskine, collection Art - Gouache et Neocolors
Un de mes préférés.
Avantages : J'adore le papier à dessin qui est relativement épais (200g) et fait honore aux couleurs. Il est solide et supporte bien les techniques humides ou le mix media. Le prix est très correct pour ses 48 feuilles.
Inconvénients : Je me suis vite lassée de la couverture à motif (Je commence à en avoir quelques-uns). J'ai customisé le dernier en peignant la couverture à la gouache.
Fabriano Venezia - Format A5
Gouache et feutres
Fabriano Venezia - Format A5
Fabriano Venezia - Format A4 et A5 - J'ai customisé la couverture du plus petit à la gouache
Avantages : Le papier est lisse (ou satiné) et le prix est très correct pour ses 40 feuilles de 190 g. Il est solide et supporte les techniques mixtes. La couverture est rigide et sans élastique.
Inconvénients : Je n'en vois pas. Les couleurs sont peut-être moins vibrantes qu'avec le Fabriano Venezia.
Hahnemüle Nostalgie- Format A5 paysage - Gouache
Hahnemüle Nostalgie- Format A4 - Gouache et Posca
Série Epsilon, couverture souple et papier satiné. Format de poche.
J'ai choisi celui-ci parmi leur grande variété de carnets. C'est mon carnet où je dessine des chats ^^ J'ai peu de recul car je viens juste de le commencer. La couverture est souple et toute douce. 46 feuilles de 150 g.
Avantages : mes essais à la gouache et au Neocolors rendent plutôt bien. Il parait solide et est bien fini avec ses jolis coins arrondis. A voir par la suite …
Inconvénients : Le prix.
Stillman&Birn, série Epsilon - Format A6 - Gouache et Neocolors
Stillman&Birn, série Epsilon - Gouache
Conclusion
J'aime utiliser mes carnets en fonction de leurs caractéristiques techniques. Un carnet pour se lâcher (papier fin), un carnet pour scanner, un carnet pour dessiner en grand, un carnet pour dessiner tout petit, un carnet à chats, un carnet à têtes ou un carnet à transporter. J'aime changer au gré de mes envies et de mes besoins. Quand je réalise un dessin dans le but de le scanner, je me sers plutôt du Fabriano Venezia par exemple dont le papier est plus épais et blanc.
J'ai beaucoup progressé avec le Royal Talens, Art Creation lors de mon projet des 100 jours de l'année dernière. Je l'aime beaucoup malgré l'inconvénient des pages fines et "jaunes". Je l'utilise vraiment comme un carnet "d'essai" et d'expérimentation. Si mon dessin ne me plait pas, c'est pas grave, je tourne la page et je continue.
Un carnet "onéreux" bloque complètement ma créativité. J'en ai commencé un il y a 2 ans d'une "jolie marque". J'ai rempli une page et depuis il dort sagement dans ma bibliothèque.
Voilà pourquoi je remplis plusieurs carnets en même temps.
Bien sûre, tous ces choix sont très personnels. Il n'y a pas UNE façon de procéder. Chaque personne expérimente à sa manière, selon ses goûts et en fonction de ce qui lui convient le mieux.
Voilà ! J'espère que cet article vous a plus. J'adorerais découvrir de nouveaux carnets. N'hésitez pas à me dire quels sont vos chouchous. Je me ferais un plaisir de vous lire et de les découvrir 🙂
Je vous envoie des rayons de soleil,
Marie
Vous débutez avec un médium ou vous souhaitez approfondir votre pratique ?
J’ai rassemblé ici les questions qui reviennent le plus souvent autour de ces sujets : matériel, techniques, conservation, choix du support, mes livres … Une FAQ pour vous accompagner pas à pas et vous aider à pratiquer en toute confiance.
FAQ — Carnets de croquis
Pourquoi tenir un carnet de croquis ?
Pour pratiquer régulièrement, tester des idées, explorer des couleurs, garder trace de son évolution artistique et libérer sa créativité.
Quel type de carnet utiliser ?
Cela dépend du médium :
aquarelle/gouache : papier 200–300 g
graphite/crayon : 90–120 g
mix media : papier polyvalent 160–200 g
Faut-il dessiner tous les jours ?
Non. L’important est la régularité, même quelques minutes par semaine. Le carnet doit rester un espace libre, sans pression.
Quel matériel de base pour débuter un carnet ?
Crayon, gomme, stylo, quelques couleurs (gouache, aquarelle ou crayons aquarellables), et un pinceau à réservoir d’eau si tu dessines en déplacement.
Comment surmonter la peur de la première page ?
Commence au milieu du carnet ou remplis la page de tests de couleurs. Le carnet est un terrain d’expérimentation, pas une œuvre finie.
Que faire si une page ne me plaît pas ?
La laisser telle quelle. Chaque page documente ton chemin créatif — c’est aussi ça qui rend un carnet précieux.
Puis-je utiliser plusieurs médiums dans un même carnet ?
Oui, tant que le papier le permet. Beaucoup d’artistes mélangent crayon, gouache, encres, Neocolor II, etc.
Comment éviter que les pages gondolent ?
En utilisant un papier suffisamment épais, ou en travaillant avec peu d’eau. On peut aussi presser le carnet une fois sec. Personnellement, cela ne me gène pas que le papier gondole, cela rend d’autant plus vivant.
Flow magazin x Marie Deligny Illustration
Je suis très heureuse et fière de vous montrer l'illustration parue dans le premier numéro de l'année de Flow Magazin Allemagne. Elle ouvre et accompagne la rubrique "Choses que nous aimons" dans le domaine de la papeterie.
Je suis très heureuse et fière de vous montrer l'illustration parue dans le premier numéro de l'année de Flow Magazin Allemagne. Elle ouvre et accompagne la rubrique "Choses que nous aimons" dans le domaine de la papeterie. Peut-être la reconnaissez-vous, je l'avais réalisée il y a presqu'un an. L'équipe m'a écrit en août dernier et pour la petite anecdote j'ai failli jeter leur mail dans les SPAM car je ne m'y attendais pas du tout ! Cette illustration est parue dans le numéro de janvier 2023.
J’avoue que cette parution concrétise un de mes plus beaux rêves en tant qu’illustratrice. Flow est un magazine tellement beau et inspirant. Je n'en reviens toujours pas. Un grand merci à Flow Magazin d'avoir choisi une de mes illustrations dans ce beau numéro. C'est aussi grâce à vous qui suivez mon travail en ligne et à votre soutien !
Et pour finir, une autre nouvelle un peu folle est arrivée comme un rayon de soleil dans ma vie d'illustratrice. Il faudra juste attendre quelques mois avant de pouvoir la partager avec vous ❤️
Je vous envoie des rayons de soleil et à bientôt pour un nouvel article !
Marie
Jouer avec les pastels Neocolor
L'hiver dernier, j'ai découvert les pastels Neocolors II de la marque Caran d'Ache et ce fut une vraie révélation. Les Neocolors II sont aquarellables (contrairement au Neocolor I) et offrent ainsi plusieurs possibilités d'utilisation. Etant toujours à la recherche de nouvelles textures, je ne pouvais pas mieux tomber.
L'hiver dernier, j'ai découvert les pastels Neocolors II de la marque Caran d'Ache et ce fut une vraie révélation. Les Neocolors II sont aquarellables (contrairement au Neocolor I) et offrent ainsi plusieurs possibilités d'utilisation. Etant toujours à la recherche de nouvelles textures, je ne pouvais pas mieux tomber.
Les couleurs sont tellement vibrantes et lumineuses que c'est un bonheur de les utiliser !
Pour commencer, je les ai beaucoup utilisés sans eau. Emportée par le rythme effréné de mon projet des 100 jours de l'année dernière, j'ai réalisé beaucoup de mini dessins au Neocolor 2. J'adore l'aspect ciré du crayon. J'aime le voir glisser sur le papier tout lisse … Les couleurs sont un tel ravissement pour les yeux ! Ensuite, je les ai testé avec de l'eau comme on peut le voir avec les pois de senteur ou les poissons koi ci-dessous.
Mais au final, je les utilise plus souvent à sec plutôt qu'avec de l'eau et les combine avec la gouache.
Neocolor par-dessus la gouache
Je suis vraiment ravie de les utiliser chaque jour dans mon carnet d'expérimentation. Quelle joie de pouvoir observer toute la richesse de ce médium !
J'espère que cet article vous a plu. N'hésitez pas à laisser un commentaire si vous avez des interrogations. Je me ferais un plaisir de vous répondre.
Je vous envoie des rayons de soleil,
Marie
FAQ – Neocolor II
(Pastel à la cire aquarellable)
1. Que sont les Neocolor II ?
Les Neocolor II sont des pastels sous forme de crayons aquarellables fabriqués par Caran d’Ache.
Ils combinent :
la richesse du pigment
la douceur d’application
la possibilité d’être dilués à l’eau
Ils permettent un rendu à mi-chemin entre le crayon, la peinture et l’aquarelle.
2. Quelle différence entre les Neocolor II et les crayons aquarellables classiques ?
Les Neocolor II :
sont plus crémeux
contiennent davantage de pigments
ont une texture plus opaque que les crayons aquarellables classiques
permettent des aplats plus intenses et saturés
Ils se rapprochent presque d’un pastel gras soluble, ce qui les rend très polyvalents.
3. Quel papier utiliser pour les Neocolor II ?
Le rendu est optimal sur :
papier aquarelle 300 g
papier mix media épais
papier grain fin ou torchon pour un rendu texturé
Les papiers trop fins gondolent lorsque l’on ajoute de l’eau.
4. Comment obtenir des couleurs lisses avec les Neocolor II ?
Quelques techniques efficaces :
appliquer une couche légère puis diluer doucement
utiliser un pinceau humide, pas trop chargé en eau
lisser le pigment en faisant de petits mouvements circulaires
5. Les Neocolor II s’utilisent-ils mieux secs ou humides ?
Les deux options sont possibles :
À sec : texture de pastel, couleurs intenses, hachures visibles
Avec eau : rendu plus peint et fondu, proche de l’aquarelle
Mixte : idéal pour créer des contrastes ou des détails
Le médium est très flexible : parfait pour les portraits, paysages et croquis rapides.
6. Peut-on les superposer ?
Oui — ils se superposent très bien, surtout :
à sec sur une base humide
humide sur humide pour un fondu doux
à sec + eau + rehauts à sec
Les couches restent assez opaques, ce qui facilite le travail des valeurs.
7. Les Neocolor II sont-ils compatibles avec la gouache ?
Oui, c’est une excellente combinaison.
Je les combine souvent par dessus la gouache sèche pour apporter du rythme et du contraste.
8. Sont-ils compatibles avec l’aquarelle ?
Oui, mais la combinaison donne souvent un rendu plus opaque que l’aquarelle seule.
Les Neocolor II peuvent :
intensifier les ombres
ajouter des textures
9. Les Neocolor II sont-ils durables dans le temps ?
Oui, la gamme Caran d’Ache est réputée pour sa résistance à la lumière.
Pour une conservation optimale :
éviter l’exposition directe au soleil
protéger sous verre si possible
10. Conseils pour débuter avec les Neocolor II
commencer avec 5 à 8 couleurs
tester différentes quantités d’eau
travailler dans un carnet épais
expérimenter textures, hachures, fondus
C’est un médium ludique, parfait pour explorer sans pression.
Pivoine à peindre à la gouache
je vous ai préparé le modèle de la pivoine que j'ai posté sur Instagram il y a quelque temps. Il y a juste à la télécharger !
Pour vous remercier de votre soutien, je vous ai préparé le modèle de la pivoine que j'ai posté sur Instagram il y a quelque temps. Il y a juste à la télécharger !
Pour reproduire le dessin, vous pouvez utiliser la technique du papier carbone.
Une fois le modèle imprimé, coloriez le verso avec un crayon de couleur (rose par exemple) ou un crayon gras puis retournez la feuille. Fixez-la avec 2 bouts de masking tape sur un papier relativement épais (200g environ) et repassez sur les traits de la pivoine. Retirez la feuille imprimée et vous avez réalisé votre dessin !
Vous pouvez aussi utiliser votre fenêtre un jour ensoleillé en fixant votre modèle dessus puis votre feuille par dessus afin de faire votre dessin (cf photo).
Palette utilisée
Ici, j'ai utilisé les gouaches Linel de Lefranc Bourgeois et Winsor&Newton mais il existe plein d'autres marques.
Matériel
Papier : 200g/m2 minimum. J'utilise souvent le papier mix media Bambou de Hahnemühle. Ma préférence va vers le papier satiné car la gouache glisse bien sur le papier. Celui prévu pour l'aquarelle est parfait aussi.
Pinceaux : J'utilise des pinceaux synthétiques. Ceux destinés à l'acrylique font très bien l'affaire car ils sont fermes et peu onéreux. Prévoyez N°0, 2, 4 et une brosse n°15 environ.
Un bocal d'eau et un chiffon (je recycle des tee-shirts blancs).
Marche à suivre
Pour le dosage de l'eau, la texture de la gouache s'apparente à une crème onctueuse un peu comme une crème de jour. On peut l'utiliser différemment aussi. Très dilué comme l'aquarelle ou "à sec" avec une brosse plate pour créer des effets de textures.
1. Si vous souhaitez faire un fond commencez par celui-ci.
2. La fleur : vous pouvez vous servir d'une photo d'une pivoine afin d'observer les contrastes. Bien souvent, les couleurs sombres sont au creux de la fleur et à la base des pétales. Amusez-vous à créer ces contrastes en alternant et mélangeant les couleurs (roses, oranges et rouge). Une fois la peinture sèche, vous pouvez rajouter des petits détails au pinceau fin, comme des petits traits pour représenter les fines veinures des pétales ou du feuillage.
Faites-vous confiance, il n'y a pas Un résultat à atteindre. Il y a tellement de façon de faire. Ce ne sera jamais pareil car on est tous différent ! Et plus on pratique, plus on progresse ;)
J'espère que ce tuto vous aura aidé et mis en confiance pour vous amuser avec la gouache :)
N'hésitez pas à me laisser un commentaire si vous avez aimé et si vous avez des questions.
Palette de couleurs
Palette de couleurs
J'aime bien fabriquer des petits échantillons de couleurs. D'abord pour faire connaissance. Il existe tellement de couleurs sur le marché ! Ensuite pour me souvenir des mélanges que j'aime. Et enfin pour chercher les couleurs qui fonctionnent bien entre elles avant de commencer une peinture.
Vous débutez avec ce médium ou vous souhaitez approfondir votre pratique ? J’ai rassemblé ici les questions qui reviennent le plus souvent autour de ce sujet : matériel, techniques, conservation, choix du support… Une FAQ pour vous accompagner pas à pas et vous aider à pratiquer en toute confiance.
FAQ — Gouache
Qu’est-ce qui distingue la gouache de l’aquarelle ?
La gouache est opaque, veloutée et couvrante. L’aquarelle est transparente et se superpose par glacis. Elles peuvent toutefois se combiner.
Quel type de papier utiliser pour la gouache ?
Un papier épais (200 g à 300 g), grain fin, torchon ou satiné. Toutefois, le papier satiné peut provoquer des traces. Cela dépend du rendu souhaité.
Puis-je retravailler une zone après séchage ?
Oui. La gouache se réactive à l’eau, ce qui permet des corrections, mais nécessite de travailler en douceur.
La gouache craque-t-elle dans le temps ?
Seulement si elle est appliquée en très épaisseur ou sur un papier trop fin. Avec un support adapté, elle est durable.
Faut-il vernir une illustration gouache ?
Ce n’est pas indispensable. La gouache reste mate et fragile — l’idéal est de protéger sous verre.
Comment obtenir une teinte chair harmonieuse ?
En mélangeant :
une base de jaune ou ocre
un peu de rouge
une pointe de bleu ou brun
et du blanc pour ajuster la luminosité
(→ parfait pour renvoyer vers ton article dédié)
Quel pinceau utiliser pour la gouache ?
Des pinceaux synthétiques, qui offrent précision et contrôle. Les formes rondes sont polyvalentes ; les plats sont meilleurs pour les aplats.
Peut-on réactiver une palette de gouache sèche ?
Oui, il suffit d’ajouter de l’eau. C’est un médium économique et durable.

